logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Réunion du M17 à Fomboni I «Le combat continue jusqu’au retour à la constitution de 2001»

Réunion du M17 à Fomboni I «Le combat continue jusqu’au retour à la constitution de 2001»

Quartier prostituée tournai Rencontre maule | -

image article une
Parmi les participants, on comptait plusieurs personnalités militantes de ce mouvement, tels qu’Elanrif Oukacha, l’ancien président de l’Assemblée nationale Said Dhoifir Bounou, Charif Abdallah, Mouhibaka Baco, l’ancienne maire de Fomboni, Andhoimati Mikidadi, et Archad Mohamed. Le candidat Miroidi Ali Abdallah était également présent, ainsi que des personnes venant de différentes localités de l’île.

 

Dans l’après-midi du mercredi 10 janvier 2024, la salle multifonctionnelle de Fomboni a accueilli une réunion du Mouvement du 17 Février (M17), dont l’objectif a été de «sensibiliser la population à ne pas se rendre aux bureaux de vote». Parmi les participants, on comptait plusieurs personnalités militantes de ce mouvement, tels qu’Elanrif Oukacha, l’ancien président de l’Assemblée nationale Said Dhoifir Bounou, Charif Abdallah, Mouhibaka Baco, l’ancienne maire de Fomboni, Andhoimati Mikidadi, et Archad Mohamed. Le candidat Miroidi Ali Abdallah était également présent, ainsi que des personnes venant de différentes localités de l’île.

Dans sa declaration, l’ancien ministre Mouhibaka Baco a exprimé ses interrogations sur «la durée du silence des Comoriens». «Mes très chers frères comoriens, jusqu’à quand resterons-nous silencieux ? Alors que nous sommes parfaitement conscients que notre pays a été victime d’un coup d’État depuis 2016, un coup d’État constitutionnel et institutionnel. Aujourd’hui, des vies sont prises, à l’instar de Bapale, Djaza, Faissoil, la liste est longue, et aucune justice n’a été rendue. La vie a basculé de manière inquiétante, l’inflation est énorme, sans aucune proposition de solution de nos chers dirigeants.

L’éducation a chuté, et personne ne semble réagir. Qu’attendons-nous pour agir ? », a-t-il dit. Il convient cependant de rappeler qu’en 2016, ce sont des élections du président et des gouverneurs qui ont eu lieu aux Comores, et pas un coup d’Etat, comme l’affirme ici Mouhibaka.

Encourager l’unité et la solidarité

Et que les mêmes compétences de la Cour constitutionnelle, dissoute à l’époque, sont aujourd’hui aux mains d’une chambre constitutionnelle propre, fonctionnelle à la Cour suprême. Le candidat Miroidi Ali Abdallah a ensuite pris la parole pour affirmer que les prochaines élections ne sont pas simplement des votes, mais un combat. Il a encouragé l’unité et la solidarité, et a affirmé que «le combat continue jusqu’au retour à la constitution de 2001», une déclaration qui a été réitérée par d’autres intervenants lors de la réunion.


Archadi Mohamed a rappelé les combats passés des Mohéliens. Il a soutenu que «Mohéli ne gagne rien sans un combat». Il a cité des exemples tels que le roi Mderehemane et Djoumbe Fatma, «qui ont lutté pour les droits des Mohéliens», et a affirmé que la présidence tournante et l’autonomie des îles ont été obtenues grâce à la lutte de la population.


Zoubert Maecha a évoqué la période de la présidence tournante, où « Mohéli avait prospéré avec des jeunes embauchés ». Selon lui, les initiatives lancées par l’ancien président Ikililou Dhoinine, comme le dépôt des hydrocarbures et l’aérogare de Bandar Salam, sont aujourd’hui abandonnées. Il a conclu en affirmant que «seul un enfant de Mohéli pourrait préserver ces réalisations s’il accède au pouvoir».

Par Antufati Soidri et Nourina Abdoul-Djabar

Commentaires