Dans l’histoire du parti, Mohamed Fahardine Moutui est le 3e à devenir premier secrétaire national, le 13 août dernier. Le nouveau chef du parti promet un changement radical de mentalité dans le système politique actuel. « Le choix de cette conférence sur l’île revêt une grande importance. Nous voulons rompre avec l’idée que tout se passe à Ngazidja. Nous souhaitons changer ce genre de mentalités. Il est essentiel de noter que notre parti est une union de plusieurs petits partis, car nous avons compris que l’union fait la force. Notre parti aspire au pouvoir pour le rendre au peuple », a-t-il déclaré.
«Les partis de l’opposition doivent s’unir»
Selon notre intervenant, le parti, qui se définit comme étant de l’opposition, ne participera pas aux prochaines élections. «Nous avons obtenu des résultats lors de notre premier congrès malgré le manque de ressources. Nous sommes un parti qui change de leader en fonction des besoins. C’est un parti du peuple, dirigé par le peuple. Mon rôle au sein de ce dernier est de le promouvoir sur l’ensemble de l’île [Ndzuani] en recrutant de nouveaux membres », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Nous n’irons pas aux prochaines élections de 2024. Les opposants qui participeront à ces élections n’ont pas compris la stratégie du gouvernement actuel.
Pour contrer les actions de la mouvance présidentielle, les partis de l’opposition doivent s’unir. Cependant, nous n’empêcherons pas nos militants de voter. Nous leur conseillons simplement de ne pas voter pour les mauvaises personnes », a-t-il suggéré. Cependant, le parti de Mohamed Fahardine Moutui envisage de participer aux prochaines élections législatives. « Il est clair que nous n’irons pas aux élections présidentielle ni des gouverneurs. Nous formons des leaders pour les prochaines élections à venir. Nous envisageons probablement de participer aux prochaines élections législatives. Nous sommes en train d’éduquer nos militants et les leaders de notre parti. Nous attendons, car le gouvernement en place perd de sa force à moins d’un changement. Il se pourrait que la force publique ne veuille plus suivre», a-t-il dit.