Expertise France, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, a organisé un atelier de quatre jours sur le suivi du projet “Appui aux filières d’exploitation et au développement rural (Afidev)”. L’atelier a pris fin hier à l’hôtel Retaj. Le projet Afidev a, selon le directeur général adjoint de l’Agriculture comme objectif de “soutenir le développement rural et les filières d’exportations de l’ylang, la vanille et le clou de girofle”. “Ce projet est financé par l’Agence française de développement (Afd) d’un montant de 15 millions d’euros pour un durée de 48 mois. Il est mis en œuvre par Expertise France en partenariat avec le ministère de l’Agriculture”,
Les techniques de suivi et d’évaluation d’un projet
Le chef du projet Afidev, Eric Force, a précisé que le projet qui s’inscrit dans le cadre du plan de développement France-Comores, concerne l’économie et le commerce extérieur des Comores. “Il vise à redonner une compétitivité aux trois produits d’exportation (Ylang, vanille et girofle)”, a-t-il indiqué. Eric Force a fait savoir que ce projet vise non seulement à générer des recettes mais aussi des revenus et des partages de revenus avec la population.“C’est un partenariat majeur qui s’est construit sur ce sujet entre l’Union des Comores et la France. C’est un chalenge énorme au regard de l’économie mondiale et de la concurrence sur les marché mondiaux”, a-t-il expliqué. Le chef du projet a souligné l’importance de parvenir à relever les défis, de mettre en place un système d’indicateurs des mesures de l’impact du projet à la fois sur ces réalisations, mais aussi les effets du projet.
Pour les participants, c’est un atelier très important dans la mesure où les bénéficiaires ont appris les techniques de suivi et d’évaluation d’un projet. “C’est un atelier enrichissant. Nous avons d’abord appris le suivi et l’évaluation de projet, puis l’importance du projet Afidev et son fonctionnement. Nous attendons à partir de cet atelier la collaboration et l’appui financièr de l’Afidev auprès de nos entreprises et nos differentes structures”, a fait savoir le vice-président de l’Interprofession comorien de la filière ylang (Icfy), Inianm Said.