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Moustadroine Abdou et Abdallah Saïd Sarouma parlent de «super trahison» du vice-président Djaffar

Moustadroine Abdou et Abdallah Saïd Sarouma parlent de «super trahison» du vice-président Djaffar

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Les deux vice-prĂ©sidents respectivement en charge de la Production et des Transports ont hier, devant la presse, qualifiĂ© la sortie de leur collĂšgue Djaffar Ahmed SaĂŻd Hassani de «haute trahison». Cette dĂ©claration reste pour le moment la seule rĂ©ponse donnĂ©e par Abdallah SaĂŻd Sarouma et Moustadroine Abdou aux mĂ©dias. Qualifiant l’acte de leur collĂšgue d’un but contre son camp, les deux vice-prĂ©sidents avoueront que «jamais, nous n’aurions pensĂ© qu’il Ă©tait capable de faire une telle chose» sachant que le prĂ©sident Azali Assoumani les a honorĂ©s comme colistiers.

 

C’est une «super trahison». C’est ainsi que le vice-prĂ©sident Abdallah SaĂŻd Sarouma a qualifiĂ© la dĂ©claration de son collĂšgue, Djaffar Ahmed SaĂŻd Hassani. Cette dĂ©claration qui a eu l’effet d’un coup de tonnerre dans le microcosme politique et au-delĂ  a fait rĂ©agir les grands Ă©lus Abdallah SaĂŻd Sarouma et Moustadroine Abdou, lors d’une confĂ©rence tenue hier dans un hĂŽtel de la place, en prĂ©sence de la premiĂšre dame, Ambari Daroueche.


L’ancien directeur des affaires judiciaires avait fait une sortie qui ne finit pas de faire parler d’elle, samedi dernier Ă  Mrodjuu. Il avait, entre autres, dĂ©noncĂ© le transfert des compĂ©tences de la Cour constitutionnelle Ă  la Cour suprĂȘme et avait appelĂ© au rĂ©tablissement de la Cour constitutionnelle.

Abdallah SaĂŻd Sarouma et Moustadroine Abdou n’y sont pas allĂ©s avec le dos de la cuillĂšre Ă  l’endroit de leur collĂšgue. Aucune expression n’était assez forte pour qualifier ce qu’a fait Djaffar Ahmed SaĂŻd Hassani. Le deuxiĂšme a parlĂ© de «dĂ©fection» d’emblĂ©e.  Il prĂ©cisera que le but de cette rencontre avec la presse «était de dissiper les malentendus et les rumeurs parce que personne ne peut penser Ă  ce que nous devons faire Ă  notre place». AprĂšs cette brĂšve introduction, place aux questions de la presse.

«Marquer contre son camp»

S’agissant de la sortie du vice-prĂ©sident Djaffar Ahmed SaĂŻd Hassani, Moustadroine Abdou reviendra d’abord sur le fait que l’enfant d’Itsandra avait un parti, le parti blanc.
Pour dire sans doute qu’il n’était pas un enfant de la Convention pour le renouveau des Comores (Crc).

«Il aurait fallu que mon collĂšgue cherche Ă  discuter avec nous, avec le prĂ©sident de la RĂ©publique, s’il avait constatĂ© que la voie suivie n’était pas la bonne, au lieu de s’empresser d’aller tenir une dĂ©claration publique de cette portĂ©e», a-t-il expliquĂ©.

Il insistera : «jamais, nous, de notre cĂŽtĂ©, n’aurions pensĂ© qu’il Ă©tait capable de faire une telle chose mĂȘme si certains nous disaient qu’il n’était pas content «.


Le prĂ©sident Azali Assoumani, a-t-il poursuivi, nous  a honorĂ©s en nous choisissant comme colistiers, «un tel honneur ne se jette pas aux orties,  Djaffar a marquĂ© contre son propre camp, comment qualifier un tel homme, une telle attitude ?». Le vice-prĂ©sident n’a pas manquĂ© d’établir un parallĂšle avec le joueur colombien,  AndrĂ©s Escobar qui avait marquĂ© contre son Ă©quipe, ce qui avait valu son Ă©limination lors d’un mondial, et dont tout le monde connait l’issue.


En amateurs du ballon rond, Abdallah SaĂŻd Sarouma, emboitant le pas Ă  son prĂ©dĂ©cesseur, se qualifiera de «coach». Il parlera de ses 38 ans de vie politique, Ă©numĂ©rant les diffĂ©rents postes Ă©lectifs et nominatifs qu’il a occupĂ©s. Concernant une probable dĂ©mission du vice-prĂ©sident, appelĂ©e par certains soutiens du pouvoir, les confĂ©renciers Ă©luderont. Aucune rĂ©ponse claire de leur part. Ils soutiendront par contre «qu’aprĂšs le prĂ©sident de la RĂ©publique, c’est nous». Et enchaineront, «il n’est pas possible que nous nous positionnons avec Djaffar, en tant que responsables du parti, en tant qu’élus de la RĂ©publique,  en tant que haut dignitaires». S’agissant de la mise Ă  l’écart du vice-prĂ©sident en charge de l’Economie, les deux confĂ©renciers diront que c’est faux.


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