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Macky Sall et Azali Assoumani I devant la presse «C’est un partenariat gagnant-gagnant»

Macky Sall et Azali Assoumani I devant la presse «C’est un partenariat gagnant-gagnant»

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Les deux chefs d’Etat ont répondu aux questions des journalistes peu après leur tête-à-tête à Beit-Salam. Coopération bilatérale, présidence de l’Union africaine, dialogue national, les deux présidents ont promis d’œuvrer ensemble pour préserver les acquis de leurs relations et défendre leur vision commune au sein de l’institution panafricaine.

 

Répondant à la question sur le soutien du Sénégal à l’émergence des Comores en 2030, le président Macky Sall a souligné que son pays a toujours été derrière les Comores et le restera toujours. “Le Sénégal est tout à fait engagé aux côtés des Comores pour partager son expérience, partager ses acquis, continuer à recevoir les étudiants et étudiantes comoriennes (aujourd’hui, nous en avons à peu près 4.000 au Sénégal), nous donnions 50 bourses par ans et avec le président Azali nous nous sommes mis d’accord de doubler ce chiffre. Cela veut dire que nous sommes ensemble et nous partageons les défis. Bien sûr, nous avons des problèmes, mais nous pouvons partager les expériences, nous pouvons même nous inspirer de ce qui ce passe ici aux Comores. C’est un partenariat gagnant-gagnant”, a-t-il répondu avant de souligner que l’importance reste le respect et la considération en tant que valeurs à appliquer dans les relations de partenariat.


Pour l’autre question relative au soutien du président Macky Sall à l’élection du président Azali en tant que premier vice-président de l’Union africaine, le président de l’Union africaine fraîchement élu a tenu tout d’abord à expliquer comment cela va se dérouler. “Normalement, le bureau de l’Union africaine se renouvelle chaque année. Il y a un pays par région pour représenter la région. Nous avions pensé que ça va être les Comores et, par la suite, il y eu la candidature du Kenya. Ainsi, pour le moment, c’est la région de l’Afrique de l’Est qui devrait finaliser le choix du pays qui va représenter la sous-région au niveau continental. Nous essayons de faciliter ce choix, espérons qu’on va y arriver. J’ai échangé longuement avec le président Azali et j’ai espoir que nous arriverons à un résultat positif”, a-t-il fait savoir.

L’initiative du dialogue national 

Le président Macky Sall est-il venu aux Comores pour soutenir l’initiative du dialogue national ? Pour sa part, le président Azali Assoumani a montré que l’arrivée du président sénégalais a été planifiée avant mais pour de raisons de calendrier il est venu dans cette période d’organisation du dialogue national. “C’est une coïncidence”, a précisé le chef de l’Etat comorien qui explique que le dialogue s’est invité dans cette période. “Par contre, nous savons que le Sénégal nous a toujours soutenu et nous fait par des critiques sur ce qu’il ne faut pas faire. Je tiens à le remercier pour le soutien qu’il manifeste à l’égard de ce dialogue”, a déclaré le président Azali Assoumani, espérant que le dialogue va bien se passer pour partager et célébrer les bons résultats avec son “ami et frère sénégalais”.


Répondant à la question de la presse sénégalaise sur l’accompagnement des Comores à la présidence de Macky Sall à l’Union africaine, le président Azali Assoumani a tenu à rassurer en rappelant que les Comores et le Sénégal ont toujours travaillé ensemble depuis l’accession des Comores à l’indépendance en 1975. Il évoquera la visite de Léopold Sédar Senghor (premier président du Sénégal aux Comores) lors du régime d’Ali Soilihi, il mentionnera la représentation des Comores par le Sénégal dans les pays où les Comores n’avaient pas de représentations diplomatiques, la formation des ressources humaines du pays, notamment des magistrats, des médecins, des diplomates et des militaires par le pays de la Téranga sont entre autres une preuve des bonnes relations qui unissent les deux pays. “Cela veut dire que nous sommes toujours derrière le Sénégal et notre soutien à la présidence sénégalaise de l’Ua est indéfectible ainsi que notre confiance pleine et entière, dans l’accomplissement de votre mission”, a-t-il confirmé.

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