Dans son exposé, la rapporteuse de l’axe 3 “Révision du découpage électoral”, Echata Mohamed Ali, a fait savoir que son groupe a étudié trois scenarios de répartition : “un scenario de 24 députés, un autre de 33 et enfin un scenario de 35 députés”. Elle a expliqué que le groupe a opté pour le scenario de 33 sièges.“Il est tout à fait évident que l’augmentation de la population impose une augmentation des sièges au parlement. Une répartition de 33 sièges à l’Assemblée, apporte un regard objectif dans le domaine socio-économique, géographique, démographique et politique”.
“La loi sur les partis politiques”
Elle a détaillé que sur le scénario de 33 circonscriptions, ils ont proposé “cinq députés à Ngazidja” : Mbadjini, Hamahame-Mbwanku, Mbude-Mitsamiouli, Bambao et Washili-Dimani. Trois députés à Ndzuani : Domoni, Nyumakele et Sima et un député à Mwali : Msutruni-Mwambasa. Les membres du groupe ont recommandé une séance spéciale dédiée à la présentation des résolutions de la Diaspora. Pour la thématique relative à la “mise en application de la loi sur les partis politiques”, le rapporteur Moussa Abdallah Moumine, ancien secrétaire général du ministère de l’Intérieur, a présenté trois problématiques des partis politiques aux Comores : “La prolifération anarchique des partis politiques, la scission des partis politiques et le financement opaque des partis politiques”.
Le secrétaire général du parti Radhi a annoncé que Tout parti politique doit avoir “un statut, un siège et un programme politique”. Et de poursuivre en proposant des articles qui imposent la participation des femmes dans les bureaux des partis «Tout parti politique doit contenir au moins 30 % de femmes dans son bureau exécutif » a-t-il annoncé avant de déclarer que “Tout parti politique doit avoir une existence nationale avec au moins 0,5% des inscrits par île”.
“Le rôle de l’opposition dans la gestion du pays”
Le cinquième groupe qui a présenté le rapport hier est celui qui s’était penché sur le rôle de l’opposition dans la gestion du pays. Le rapporteur de ce groupe Saïd Youssouf Ibrahim a présenté le statut de l’opposition. Pour lui, “Il comprend l’ensemble des droits et devoirs reconnus à l’opposition et la reconnaissance du leader de l’opposition”.
Il a rappelé les fonctions de l’opposition.
Il s’agit, selon le rapporteur d’un “contre-pouvoir” qui a comme mission de “critiquer le programme, les décisions et les actes du gouvernement, en examinant attentivement les projets de loi et de budget du gouvernement, d’offrir des alternatives politiques, en développant ses propres programmes, et en proposant des solutions alternatives aux décisions projetées par le gouvernement et les représentants de la majorité, d’améliorer la procédure parlementaire de prise de décision en assurant l’existence d’un débat, d’une réflexion et d’une contradiction; De surveiller et contrôler l’action du gouvernement et de l’administration, de renforcer la stabilité, la légitimité, l’obligation de rendre compte et la transparence du processus politique”.Avant de terminer, Said Youssouf Ibrahim a défini l’opposition comme “l’ensemble des partis, alliances de partis ou groupes de partis politiques reconnus qui ne font pas partie de l’équipe au pouvoir”.
Désignation du chef de file de l’opposition
Sur la désignation du chef de l’opposition, les participants de l’axe cinq ont proposés deux scenarios. 1) Le chef de l’opposition est choisi par les partis et mouvements politiques de l’opposition reconnus par les autorités compétentes. Dans ce cas, il doit avoir au moins un député à l’Assemblée nationale, sinon, il est destitué”. 2 : le chef de l’opposition est choisi à partir des élections présidentielles, législatives et communales, ayant totalisé le plus grand nombre de suffrages exprimés.
Il faut rappeler qu’il s’agit des propositions des participants des différents groupes du dialogue. Ces propositions feront l’objet des résolutions ou projets de lois qui seront soumis aux élus de la Nation.