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Les candidats de l’opposition ont dénoncé «un hold-up électoral»

Les candidats de l’opposition ont dénoncé «un hold-up électoral»

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C’est Mouigni Baraka Saïd Soilihi qui a pris la parole au nom de ses collègues, exprimant leur regret face à la situation et annonçant «l’arrêt du processus électoral par l’armée dès 13h», faisant allusion à certains bureaux de vote.

 

Les candidats Mouigni Baraka Saïd Soilihi, Bourhane Hamidou, et Salim Issa Abdillah ont convoqué les médias en cette fin d’après-midi au Golden Tulip pour une déclaration sur le déroulement des élections. C’est Mouigni Baraka Saïd Soilihi qui a pris la parole au nom de ses collègues, exprimant leur regret face à la situation et annonçant «l’arrêt du processus électoral par l’armée dès 13h», faisant allusion à certains bureaux de vote.


«Nous regrettons profondément de constater qu’aucune élection n’a eu lieu aujourd’hui, et cela, malheureusement, avec la participation du président en exercice de l’Union africaine. Nous avions espéré qu’en assumant cette position prestigieuse, il aurait respecté les principes démocratiques.

Malheureusement, cela n’a pas été le cas, répétant ainsi les agissements de 2019. Les citoyens comoriens ont été privés de leur droit fondamental de choisir leur président. Nous suspendons notre évaluation à ce stade et déciderons des actions futures en temps voulu», a déclaré Mouigni Baraka Saïd Soilihi.

«Des irrégularités»

Il poursuivra : «Permettez-nous de vous informer des événements de la journée. Le vote a débuté entre 9h et 11h à travers le pays, mais à 13h, l’armée a mis fin au processus en récupérant les urnes. Ce que nous avions espéré être un vote pacifique s’est transformé en un rappel douloureux de 2019, avec Azali Assoumani agissant de concert avec l’armée. Des irrégularités, telles que la récupération anticipée des urnes, ont été signalées dans le Nyumakele et d’autres régions de l’île d’Anjouan ».

 

De même, à Mwali «des bourrages d’urnes ont été observés, en plus de l’utilisation de procurations et de votes multiples de présidents de bureaux. Des pratiques similaires ont été constatées à Ngazidja ». «Nous mettons en garde les Comoriens et leur faisons savoir que ce combat ne concerne pas seulement les candidats, mais l’ensemble de la population. Après une campagne visant à sensibiliser la population sur la situation actuelle, il est impératif de prendre des décisions pour sortir le pays de cette impasse», a-t-il conclun

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