Le président de la République, Azali Assoumani, a été accueilli à Mnungu ya Hamahame, en grande pompe par une foule immense qui l’a accompagné jusqu’à la grande mosquée où il a dirigé la prière du vendredi. Plusieurs personnalités, notamment les membres du gouvernement, des députés et d’autres venant d’horizons différents, ont été présents à la grande mosquée de Mnungu où la prêche été axée sur la paix et la gratitude pour les bienfaits reçus d’Allah et des humains.
Après la prière, plusieurs discours ont suivi, notamment celui de l’ancien infirmier d’Etat Saïd Abdou Mondoha qui, souhaitant la bienvenue au chef de l’Etat à Mnungu et dans la région de Hamahame-Mbwanku, a tenu à remercier le président Azali pour avoir accepté l’invitation de faire la prière à Mnungu. “Nous sommes honorés par votre présence parmi nous. Nous sommes fiers de faire la prière derrière vous et venez à Mnungu et dans la région de Hamahame quand vous désirez. Ici, vous êtes chez vous”, a déclaré ce notable du village.
Pour sa part, Salim Ahamada, dit Matchindo, a tenu à présenter les excuses de la région de Hamahame-Mbwanku et de Mnungu au président de la République si par hasard un jour dans cette région son honneur a été atteint. Ce notable fait bien sûr allusion à l’incident essuyé par le président Azali dernièrement à Mbeni lors de l’enterrement de l’ancien ministre Mohamed Nassur Moussa. “Nous vous demandons au nom de vos pères, le président Mohamed Taki Abdoulkarim et Mohamed Chafiou, qui vous ont tant aimé, d’accepter ces excuses”, a-t-il demandé publiquement, soulignant au passage que “l’émergence prônée par le président” doit être soutenue.
L’ancien élu de la région appellera à la paix et au respect des valeurs sociales qui caractérisent le pays, “en promouvant le savoir-vivre d’abord et bien sûr le savoir-faire”. Il appellera ainsi le respect mutuel entre les uns et les autres, le gouvernement et l’opposition, “pour garantir la paix et la stabilité dans le pays”.Brièvement, le président Azali Assoumani a, son tour, salué cette belle opportunité de pouvoir rappeler les bienfaits.
“Je suis éternellement reconnaissant à cette région car c’est Taki qui m’a envoyé à l’école de guerre et qui m’a nommé Chef d’Etat-major après”, a-t-il rappelé, l’air joyeux. Cependant, le président, faisant bien sûr allusion à ce qui est raconté ici et là dans les réseaux sociaux, notamment concernant la journée île morte à Ndzuani qui n’était qu’un pur mensonge, a mis en garde contre les auteurs des mensonges. “Cela est interdit par Allah”, a-t-il insisté avant de poursuivre que cela ternit l’image du pays.
“Ces gens-là veulent faire des Comores un pays à risque sécuritaire, alors que le pays demeure un havre de paix”, a-t-il déploré. Le président Azali insistera également sur l’éducation des jeunes qui sont, selon lui l’avenir du pays, mais surtout sur la préservation des valeurs socio-traditionnelles comoriennes fondées sur la paix, la tolérance et la solidarité.
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