logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Le Case appelle Ă  une concertation insulaire Ă  Ndzuani

Le Case appelle Ă  une concertation insulaire Ă  Ndzuani

Yahoo rencontre deja inscrit Rencontre femme coree sud | - Yallah rencontre   Rencontre milieu equestre

image article une
Ce rassemblement avait drainĂ© plusieurs militants et sympathisants du parti au pouvoir, la Crc (Convention pour le renouveau des Comores), mais Ă©galement des gens d’autres bords politiques, comme le leader du Mouvement des dĂ©mocrates comoriens (Mdc).

 

L’ancien ministre des Relations extĂ©rieures, Ahmed Jaffar, a organisĂ© un meeting au foyer Jaf de Mutsamudu, le samedi 26 aoĂ»t dernier, pour parler des futures assises censĂ©es faire le bilan de la gestion du pays depuis son accession Ă  l’indĂ©pendance. Il est actuellement l’initiateur d’un mouvement connu sous le nom de «Centre d’actions sociales et d’échanges (Case)», qui se propose, entre autres missions, de regrouper les forces vives de Ndzuani pour accoucher ensemble des propositions qui engageront l’üle lors des assises.

 

Nous sommes ici pour discuter au niveau insulaire des propositions du Mouvement du 11 aoĂ»t; nous n’avons pas de rĂ©ponses prĂ©Ă©tablies
 l’on Ă©change pour, Ă  la fin, accoucher d’un document final,

 

a-t-il dit dans son exposĂ© introductif, dans lequel il a longuement parlĂ© du M11, Ă  l’origine de cette initiative, et de ses objectifs. Ahmed Jaffar et son mouvement trouvent, bien entendu, l’idĂ©e de cette table-ronde «salutaire pour le pays», et dĂ©conseille fortement les autres tendances politiques de «pratiquer la politique de la chaise vide», pour, dit-il, «ne pas avoir plus tard Ă  regretter leur absence». 

Ce rassemblement avait drainĂ© plusieurs militants et sympathisants du parti au pouvoir, la Crc (Convention pour le renouveau des Comores), mais Ă©galement des gens d’autres bords politiques, comme le leader du Mouvement des dĂ©mocrates comoriens (Mdc), l’avocat MaĂźtre Abdallah Mchindra.

Ce dernier, le premier Ă  avoir demandĂ© la parole aprĂšs l’exposĂ© de Jaffar, a, tout au long de son intervention, battu en brĂšche l’idĂ©e d’organiser ces assises en ce moment, estimant qu’elles «ne sont pas dans leur contexte», et redoutant qu’elles puissent plutĂŽt servir pour le gouvernement Ă  «faire diversion pour autre chose».

La position du Mdc est de toutes maniĂšres connue : elle appelle Ă  «reporter les assises jusqu’en 2031», Ă  la fin de ce second cycle de la prĂ©sidence tournante entre les Ăźles.
Cette intervention de MaĂźtre Mchindra a eu pour effet, en quelque sorte, de renverser la discipline prĂ©Ă©tablie de la sĂ©ance : au lieu d’interventions «brĂšves», consistant dans une premiĂšre phase en «des questions d’ordre pratique Ă  l’adresse des organisateurs», ce furent plutĂŽt de longues rĂ©pliques qui s’ensuivirent.

Dans un de ses propos, Ahmed Jaffar reprendra l’un des arguments de campagne en faveur des assises du gouvernement : «l’on ne peut pas changer de Constitution tous les jours». D’oĂč cette rĂ©plique d’un intervenant : «Et qu’est-ce qui nous garantit que le changement de cette fois sera bel et bien le dernier ?»

Commentaires