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Groupe des anciens ministres des affaires étrangères I Une réunion réitère, à Marrakech, l’exclusion de la Rasd de l’Ua

Groupe des anciens ministres des affaires étrangères I Une réunion réitère, à Marrakech, l’exclusion de la Rasd de l’Ua

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Réunis le samedi 28 janvier à Marrakech au Royaume du Maroc pour une première rencontre de suivi de «L’appel de Tanger», plusieurs anciens premiers ministres et ministres des Affaires étrangères africains ont, à nouveau, sollicité l’exclusion de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) de l’Union africaine (Ua). L’ancien chef de la diplomatie comorienne, Fahmi Saïd Ibrahim, qui représentait les Comores a appelé le chef d’Etat comorien et futur président de l’Union africaine à prendre en considération cette question d’exclusion de la Rasd de l’Ua.

 

Plusieurs dignitaires (anciens ministres) africains des Affaires étrangères se sont réunis, le 28 janvier dernier à Marrakech au Maroc, pour la première fois, pour le suivi de «L’appel de Tanger». Dans un entretien accordé à Al-watwan, l’ancien ministre des Affaires étrangère, Fahmi Said Ibrahim, qui a représenté les Comores à cette réunion a montré que «l’objectif était de renouveler notre appel et œuvrer de concert pour exclure l’entité séparatiste sahraouie, dénommé République arabe sahraouie démocratique (Rasd) de l’Union africaine».


Il a expliqué que la présence de la Rasd au sein de l’Union africaine «fragilise l’organisation» et incite «la désunion des pays». L’ancien chef de la diplomatie comorienne a fait savoir que la Rasd est une entité artificielle qui ne répond à aucun élément constitutif d’un Etat à savoir «population permanente, territoire déterminé et gouvernement». «La Rasd n’est pas membre des Nations-unies car ne répond pas aux critères d’un Etat. Donc, son adhésion à l’Union africaine décrédibilise l’institution», dit-il.

Le prochain président de l’Ua invité à examiner le dossier

Fahmi Said Ibrahim, un des panelistes de la première rĂ©union de suivi de «L’appel de Tanger», se dit convaincu que leur appel sera entendu une fois que le prĂ©sident Azali Assoumani accèdera Ă  la prĂ©sidence de l’Union africaine. 


«Quel que soit le prĂ©sident, nous faisons la mĂŞme demande. Toutefois, le prĂ©sident Azali Assoumani qui est sensible aux questions de l’intĂ©gritĂ© marocaine, qui sera le prochain prĂ©sident de l’Union africaine, je pense que c’est l’occasion que ce dossier soit traitĂ© et que cette entitĂ© soit exclue catĂ©goriquement de l’Ua. Je rappelle que les Comores sont le premier pays qui a ouvert un consulat au Sahara marocain». Cela montre la reconnaissance de l’intĂ©gritĂ© territoriale de Maroc par l’Union des Comores. Ă€ titre de rappel, c’est en novembre 2022, que des anciens ministres des Affaires Ă©trangères d’une vingtaine de pays africains avaient signĂ©, Ă  Tanger, «un Appel», considĂ©rant que cette exclusion «reprĂ©sente un prĂ©requis indispensable au retour de l’impartialitĂ© et de la crĂ©dibilitĂ© de l’Organisation panafricaine sur la question du Sahara». 


À Marrakech, les signataires, ont adopté un «Livre blanc», intitulé «l’Union africaine et la question du Sahara-Livre final d’une réflexion intellectuelle panafricaine profonde et inclusive». Le document détaille la position de ce groupe informel. L’Union africaine avait admis la Rasd comme membre à part entière en 1982, ce qui avait provoqué, deux ans plus tard, le départ du Maroc de l’organisation.


Cette admission représentait «un coup de force juridique en flagrante violation de sa charte», dénoncent les signataires de l’appel de Tanger. Selon Fahmi Said Ibrahim, le livre blanc a été remis au ministre des Affaires étrangères marocain pour le soumettre à l’Union africaine.

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