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Forum international sur la jeunesse et la paix Azali Assoumani : «la jeunesse doit s’imposer par le savoir et la compétence»

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Plusieurs délégations étrangères ont pris part au forum international sur la jeunesse et la paix célébré au palais du peuple. Le président Azali Assoumani indiquera qu’il compte sur ce rassemblement international pour servir de cadre, susceptible d’identifier les actions à mettre en œuvre, pour renverser la tendance qui risque de compromettre l’avenir de nos jeunes.

 

Le gouvernement comorien est conscient du rôle déterminant que la jeunesse peut jouer dans le développement et le rayonnement d’un pays. Raison pour laquelle cette thématique fait partie des priorités du Plan Comores Emergeantes. Les opportunités existent dans nos pays, et par conséquent, vous devez, chers jeunes, faire preuve de curiosité, avoir confiance en vous et oser entreprendre, pour vous épanouir et contribuer à la reconnaissance et au développement de vos pays».Tels sont, entre autres, quelques propos tenus par le président de la République Azali Assoumani hier à la cérémonie officielle du premier Forum international sur la jeunesse et la paix ouverte à l’Assemblée nationale en présence de plusieurs délégations étrangères dont celle menée par le président du conseil global pour la tolérance et la paix (Cgtp), Dr Ahmed Bin Mohamed Al-Jarwan.

Soutenir les jeunes

Le chef de l’Etat mesure les défis à relever pour favoriser une politique d’inclusion de la jeunesse. «Je compte sur ce forum pour nous orienter vers les transformations nécessaires à opérer, afin que la jeunesse devienne, comme il se doit, un partenaire incontournable dans le développement durable, la promotion de la paix et de la stabilité. Par ailleurs, nous devons, certes, continuer à faire de la formation des jeunes, de leur encadrement, leur émancipation et leur autonomisation, un engagement politique fort», a souligné Azali Assoumani. Il encouragera les jeunes à s’impliquer davantage dans le développement de leurs pays respectifs, et «la jeunesse à s’imposer par le savoir et la compétence».


Le président du conseil global pour la tolérance et la paix Dr Ahmed Bin Mohamed Al-Jarwan ajoutera qu’il était également question de se renseigner sur ce qu’ils pouvaient offrir à la jeunesse comorienne. «Notre objectif est d’accompagner cette jeunesse en travaillant ensemble. D’ailleurs, nous portons le projet de créer un centre pour ces jeunes-là pour leur apprendre à parler l’arabe et à tisser des liens professionnel», a-t-il indiqué. Même son de cloche pour le représentant de la Ligue arabe, l’ambassadeur Zeid Al Sabban qui saisira l’opportunité pour faire savoir que la jeunesse comorienne a besoin d’une main solide pour l’accompagner. «Et on est là pour la soutenir mais aussi soutenir 100% l’initiative du président de la République de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030».

Promouvoir la paix

Pour ce qui est du volet paix de ce forum, le coordonnateur du Système des Nations-Unies (Snu) en Union des Comores, François Batalingaya, expliquera qu’il ne saurait avoir de développement durable sans la paix et sans la sécurité, et qu’inversement, sans développement durable, la paix et la sécurité seraient en danger. «C’est pour cette raison que le programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté en 2015, reconnaît que la paix durable repose sur la nécessité d’édifier des sociétés pacifiques, justes et inclusives, offrant à tous un accès à la justice dans des conditions d’égalité, fondées sur le respect des droits de l’homme, un véritable état de droit et une bonne gouvernance à tous les niveaux, et sur des institutions transparentes, efficaces et responsables», justifie-t-il.

Le président national des jeunes leaders pour la paix Chamsoudine Said Mhadji, lui, estime que «cette jeunesse est très limitée par rapport à la politique mise en place par les autorités. Et ce, depuis l’indépendance».Il regrettera la faible implication de la jeunesse dans les plus hautes instances décisionnelles du pays.«Il est inconcevable que les jeunes qui représentent aujourd’hui plus de 60% de la population comorienne ne représentent même pas 1% des parlementaires. Ce n’est pas normal qu’il n’y ait aucun jeune sur un gouvernement de 15 ministres, aucun jeune au poste de secrétaire général, ni directeur général d’une société d’Etat ou d’une direction ministérielle. Pire encore, le directeur général de la jeunesse même est un homme de plus de 50 ans», a-t-il illustré.


Le ministre des Finances, Kamalidini Souef représentant son collègue de la Jeunesse et des Sports Takiddine Youssouf, soutient que le ministère en charge de la Jeunesse est convaincu que ce rassemblement international des jeunes dans le pays constituera un espace d’opportunités économiques et sociales et contribuera à concrétiser la volonté des hautes autorités comoriennes dans la mise en œuvre de la «Loi portant un jeune, un emploi en Union des Comores» connue aussi sous le nom de «Loi Zoubeir», promulguée par le président Azali Assoumani en septembre 2021.

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