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Farid Soilihi-Diaspora : «La politique de la chaise vide n’est pas la solutionr»

Farid Soilihi-Diaspora : «La politique de la chaise vide n’est pas la solutionr»

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Connu comme étant parmi les initiateurs des principaux rassemblements (appels) de Marseille, l’ancien candidat au poste du gouverneur de Ngazidja de 2016, Farid Soilihi a dénoncé la stratégie de l’opposition et de certains groupes de la diaspora comorienne. Il a critiqué la politique de la chaise vide et a annoncé sa participation au dialogue national.

 

A trois jours du lancement du dialogue national, l’ancien porte-parole de la diaspora et membre initiateur des manifestations de Marseille contre le président Azali Assoumani, Farid Soilihi a convié la presse hier au restaurant Le Select pour dresser son constat sur l’actualité politique du pays. Il a d’abord fait savoir qu’après avoir passé deux mois aux Comores, il a compris beaucoup de choses.

 

“Après plus de deux mois aux Comores, j’ai constaté que l’image que j’avais des Comores à l’extérieur est bien loin de la réalité. Il y a des problèmes certes, la cherté de la vie, des problèmes de routes, mais les Comoriens dorment tranquillement. Nous qui vivons a l’extérieur croyons que le pays est dans une situation effrayante et dangereuse mais je viens de constater le contraire. Je ne dis pas que tout va bien, mais je ne peux pas aussi dire que tout va mal”.

«L’opposition doit se ressaisir  et voir la réalité en facer»

“Depuis 2016, nos dirigeants politiques ne pensent qu’à eux. L’opposition manque de stratégie. Et la diaspora tombe dans le piège”, a-t-il dit. «L’opposition doit se ressaisir et voir la réalité en face. La politique de la chaise vide n’est pas la solution, je vais participer au dialogue”, a déclaré Farid Soilihi avant de lancer : “le pays n’a pas d’opposition solide, chaque leader politique ne pense qu’à sa personne et veut qu’il soit le principal leader.

 

L’opposition est divisée. Aussi bien aux Comores qu’à l’extérieur. La diaspora est divisée et les Comoriens n’ont confiance ni au pouvoir ni à l’opposition”. Le principal artisan des manifestations de Marseille revient sur son engagement à se battre pour la libération d’Abdallah Abdou Hassane. Parmi les points qui le poussent à participer au dialogue national c’est la libération d’Agwa. “Je vais demander la grâce présidentielle de notre frère Abdallah. Je vais réclamer les droits de la diaspora”, dira-t-il avant de poursuivre en affirmant qu’il ne représente pas la diaspora.


Farid dit n’avoir jamais demandé “la libération des prisonniers politiques comme Sambi. J’ai toujours sollicité dans mes discours que Sambi, Salami et les autres soient jugés pour que nous sachions la vérité. Toutefois, je réclame toujours la libération d’Abdallah Agwa”. Pour finir, le conférencier a appelé les mouvements et partis politique de l’opposition ainsi que les organisations de la société civile qui ont accepté de participer au dialogue à s’unir pour “harmoniser et consolider les idées et aller les défendre ensemble au dialogue”.

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