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Exclusion d’Abdou Ousseni au sein de l’Updc I Le président de l’Assemblée parle d’une décision «nulle et non avenue»

Exclusion d’Abdou Ousseni au sein de l’Updc I Le président de l’Assemblée parle d’une décision «nulle et non avenue»

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Après la décision du «bureau politique» de l’Union pour le développement des Comores (Updc) d’exclure cinq parlementaires du rang des membres du parti, après avoir voté pour le projet de loi d’habilitation, le président de l’Assemblée de l’Union, qui fait partie de cette liste, a réagi en déclarant que cette décision est nulle et non avenue. Selon lui, il y a plus de trois ans que le mandat du bureau national de l’Updc, légalement investi, est arrivé à terme, et «aucun congrès n’a été organisé pour le renouvellement des instances nationales du parti».

 

 « En l’absence du bureau légalement investi, les décisions engageant le parti reviennent aux élus et aux personnalités qui occupent des postes politiques. Et non à des personnes qui, lors des dernières législatives, étaient incapables de ramener 5% au sein du parti», tient-il à éclaircir.


La deuxième personnalité du pays a tenu à éclairer une confusion. Selon lui, l’Union pour le développement des Comores dispose d’un seul président d’honneur, en la personne de l’ancien président de la République, Ikililou Dhoinine. Il a saisi l’occasion pour rappeler que les deux anciens vice-présidents, Mohamed Ali Soilihi et Nourdine Bourhane, ne peuvent pas prendre la tête d’un parti politique formé lors d’un régime, sachant qu’il y avait un président de la République. «Et s’il y a une consigne à donner, cette consigne revient au président d’honneur du parti, qui est l’ancien président Ikililou Dhoinine. Pourtant, aucun d’entre nous n’a eu connaissance d’une consigne venant de sa part. Ceux qui disent que nous sommes allé à l’encontre de la consigne du parti, je ne sais pas de quelle consigne elles parlent et qui l’a donnée en l’absence d’un bureau légal», a-t-il précisé. Le président du parlement tient à rappeler que les deux anciens vice-présidents ne sont pas habilités à donner des consignes au nom du parti, puisqu’en l’absence d’un bureau, les consignes et les décisions reviennent aux élus et aux personnalités exerçant des hautes fonctions politiques.


Le président de la commission des finances, Issa Soulé Mmadi, qui fait également partie de cette liste des exclus, a soutenu que les cinq élus «exclus du parti Updc» ne peuvent pas être exclus en plus par des personnes qui n’ont pas de mandats électifs. Il a annoncé qu’ils attendent leurs collègues députés se trouvant dans les autres îles pour faire une déclaration commune. «S’ils ne comprennent pas qu’ils ont eu tort et revenir à leur décision, celui qui détient des militants récupéra le parti, puisqu’un parti ce n’est pas le nom avec des gueulard, mais des militants et sympathisants», a déclaré le député de Bambao.



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