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Le rapport d’enquête parlementaire relatif au programme de la citoyenneté économique a été remis, hier mercredi, à Beit-salam, au président de la République, Azali Assoumani. C’est le président de l’Assemblée nationale, Abdou Ousseni, qui s’est acquitté de cette tâche.
“En plus de voter les lois, l’AssemblĂ©e a pour mission de contrĂ´ler l’action gouvernementale”, s’est-il fĂ©licitĂ© de la rĂ©ussite de cette enquĂŞte parlementaire qui aura pris six mois. Ce rapport constitue, poursuit-il, une première dans l’histoire du pays.Â
Nous remettons aujourd’hui le rapport au gouvernement. Le reste n’est pas de notre ressort, dĂ©clare-t-il.Â
Le rapport en question s’étend sur cinq tomes. Y figurent notamment les pièces justificatives de toutes les opĂ©rations rĂ©alisĂ©es dans le cadre du programme de la citoyennetĂ© Ă©conomique. De quoi permettre au parquet, selon le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale, d’effectuer sereinement son travail.Â
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Le prĂ©sident de la RĂ©publique, Azali Assoumani, a tenu Ă fĂ©liciter les dĂ©putĂ©s, lesquels sont parvenus Ă se saisir d’un dossier d’une “dimension internationale”. Il a assurĂ© prendre le relai.Â
Je ferai ce qu’il faut pour que les Comoriens, mais aussi le monde qui nous regarde, sachent le fin mot de cette histoire, promet-il.Â
Il a annoncé un diagnostic etune suite de mesures. Azali Assoumani dit souhaiter que cette affaire constitue un exemple à la fois pour les responsables politiques présents et à venir. “Les gouvernants doivent savoir qu’ils auront plus tard à rendre des comptes à ceux qui les ont élus”, fait-il savoir.
Le président de la République a voulu, par ailleurs, rassuré Abdou Ousseni quant aux altercations qui secouent le parlement. “En France, en Angleterre, les accrochages entre parlementaires sont monnaies courantes. Vous n’avez pas le monopole. Dans les pays développés, c’est un non-événement. Ici, on en fait tout un plat”, lâche-t-il.
Il a cependant lancé un appel à l’apaisement et appelé les députés à privilégier le dialogue, comme ils ont toujours su le faire quand la situation l’imposait. Cela, dans l’intérêt supérieur de la Nation.