Le parti pour la réforme des institutions (Pari) et le mouvement politique «Ya rwabi ummat» ont convié la presse lundi dernier pour réaffirmer leur engagement à se présenter aux prochaines échéances électorales. Dans son intervention, le secrétaire général adjoint du groupement, Bacar Ali Mahamoud, a indiqué que son mouvement et le parti Pari partagent la même vision et les mêmes idéaux politiques. «Avant de faire alliance avec le Pari, nous avions prévu de se présenter aux prochains rendez-vous électoraux, les législatives et les communales. Et maintenant, avec le Pari, nous nous sommes mis d’accord de nous allier et d’unir nos forces, car nous partageons la même idéologie », a-t-il annoncé.
«Relever les défis de notre pays»
Pour sa part, le leader du Parti pour la réforme des institutions (Pari), Me Ibrahim Ali Mzimba, a tenu à brosser l’historique de son parti et étaler ses valeurs avant d’évoquer sa vision. «En septembre dernier, nous avons décidé de lancer le Pari au niveau national » montrant que son parti veut dire «Défis».
Selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, il s’agit d’un parti qui n’hésiterait pas à relever les défis, à condition que ces derniers soient «politiques et démocratiques». «Nous sommes toujours prêt à se positionner pour relever les défis de notre pays. Depuis 2004, notre parti refuse les institutions de 2001, mais nous respectons la constitution. Nous avons un parti indépendant et nous avons indiqué notre indépendance. Notre position et nos principes n’ont pas changé depuis les accords de Fomboni », a-t-il insisté.
L’ancien bâtonnier regrette que «le système de gouvernance instauré en 2001 ne réponde pas à la réalité de notre pays et depuis 2001». «Nous nous sommes opposés contre les accords de Fomboni et nous avons fait campagne pour voter non à la constitution de 2001 », a-t-il rappelé. Concernant les prochaines législatives, Ibrahim Ali Mzimba a déclaré que son parti et le mouvement « Ya rwabi ummat » présenteront plusieurs candidats pour espérer « avoir 20 députés » à l’Assemblée nationale. «Nous vous informons, que nous allons nous présenter et nous espérons avoir plus de 20 députés à l’Assemblée nationale. Nous visons la majorité à l’Assemblée pour pouvoir mettre en place nos projets ».
L’ancien député de la région de Mbadjini-Nguwongwe a divulgué certains points que son parti compte bien défendre, une fois à l’Assemblée avec la majorité parlementaire souhaitée. «Nous nous battrons pour le retour de l’autonomie réelle des îles, mettre fin au système de la présidence tournante et réformer en profondeur le système judiciaire», a-t-il mentionné.
