Le dialogue national débutera le 28 février prochain» a officiellement annoncé le coordinateur national, Mohamed Toihir samedi dernier au foyer des jeunes de Mkazi ya Bambao au cours d’une cérémonie de sensibilisation destinée aux habitants de la région de Bambao sur les avantages de ce grand rendez-vous politique.
Mohamed Toihir a fait savoir que le dialogue national ne se focalisera pas uniquement sur des aspects politiques et institutionnels. La rencontre se penchera également sur les socio-économiques. «Je suis convaincu que tous les acteurs politiques animés de patriotisme y seront présents pour la défense des intérêts communs qui nous lient depuis des années», a-t-il lancé avant d’ appeler à la prévention et à la consolidation de la paix et aux valeurs démocratiques.
Le dialogue symbolise la démocratie
Le coordinateur a énuméré certaines actions entreprises depuis sa nomination en septembre dernier. « Comme nous tendons vers un dialogue national, participatif et inclusif, j’ai sillonné les îles et entrepris des consultations avec des différentes couches de la société et des partis politiques. J’ai recueilli leurs avis tout comme leurs critiques sur la gouvernance, leurs exigences et leurs propositions sur les divers axes du dialogue et les initiatives à prendre pour résoudre au mieux les véritables maux de notre société. Ce sont les conclusions des échanges que j’ai eu avec les acteurs qui constitueront le socle de toute la réflexion qui sera contenue dans les documents qui seront présentés aux groupes de travail. Plusieurs suggestions ont été émises par les uns et les autres, d’après le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Daniel Ali Bandar qui a manifesté son étonnement sur le comportement de certains politiques refusant d’apporter leur contribution pour l’avenir du pays.
S’appuyant sur le saint Coran, il a cité certains avantages attendus du dialogue. «Par cette initiative, le chef de l’Etat n’envisage qu’une politique de redressement du pays», a-t-il souligné. «Le dialogue va contribuer à l’amélioration du système politique de notre pays et s’engagera à assurer une meilleure représentation de la population au sein de l’Assemblée nationale, la révision du code électoral, la réforme de la Ceni, le statut de l’opposition et la révision du cadre juridique des partis politiques», a-t-il enchaîné. Daniel Ali Bandar s’est demandé pourquoi «des leaders remettent en cause de telles initiatives étant donné que les diverses propositions liées à l’ensemble des problématiques que traversent actuellement le pays sont sollicitées pour parvenir à des solutions concrètes».Il s’agit de la première déclaration publique du nouveau directeur de cabinet du chef de l’Etat depuis sa nomination le 26 août dernier.
Hamidou Ali