Le coordinateur national du Dialogue inter-comoriens a convié la presse hier dans la matinée pour annoncer la reprise des travaux des groupes ce mercredi 9 mars. Mohamed Toihiri fera savoir que les travaux ont été suspendus après l’examen des thématiques ayant bénéficié de l’expertise des consultants mobilisés à cet effet.

Le même format de travail

Le coordinateur a loué la rapidité des experts et des consultants en charge des principaux axes thématiques. “D’ailleurs, au cours de ces quatre jours, c’est-à-dire à partir du samedi, les consultants ont eu à présenter les rapports des parties prenantes suite aux différents échanges qui ont eus lieu du mardi au vendredi dernier”, a-t-il indiqué.
Selon lui, certaines thématiques n’ont pas pu être examinées. “Deux raisons ont fait que certains thèmes ne soient pas traités. La première est le manque de consultants pour le travail d’expertise. Et la seconde, c’est que ces thèmes en question ont été proposés au cours des discussions”, s’est-il ainsi justifié en prenant l’exemple du thème de “la gouvernance locale” et celui sur “le dialogue public-privé”. Mohamed Toihir, évoquant le dernier, souligne l’urgence de créer les conditions essentielles à l’autosuffisance alimentaire. “A propos du dialogue public-privé, nous avons jugé nécessaire de mettre en exergue la problématique de la dépendance extérieure de notre pays en matière alimentaire et se fixer l’objectif de la réduire”, a- t-il avancé.

Le coordinateur a, par ailleurs, annoncé que de nombreux participants aux débats avaient suggéré, au cours des ateliers, une thématique propre dédiée à la Diaspora comorienne. Mohamed Toihir expliquera que la Coordination a pris en compte volontiers la proposition “compte-tenu des divergences au sein des communautés comoriennes vivant à l’étranger et l’intérêt que présente un tel sujet”, mais, ajoute-t-il “il manque toujours de consultant”.Les travaux des groupes reprennent avec le même format de travail.