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Dialogue inter-comorien I L’opposition campe toujours sur ses positions

Dialogue inter-comorien I L’opposition campe toujours sur ses positions

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Si le Front commun reconnait que “le dialogue national est une bonne initiative”, il ne se résout pas à y participer, estimant que les tendances ne souhaitent pas “se faire duper encore une fois”. Les partis opposés au pouvoir estiment avoir été mis sur le fait accompli. “Seulement, s’il s’agissait de discuter de l’avenir du pays. Mais quand pour la tenue d’un dialogue, une seule entité impose les sujets à discuter, on ne parle pas de dialogue. Ça devient un monologue”, a déclaré le secrétaire général du front commun Ahmed Hassane El-Barwane.

 

Des leaders du Front commun ont convié la presse nationale hier au Mumbai-Restaurant à Moroni pour lui faire savoir qu’ils ne changeront pas d’avis en ce qui concerne la participation au dialogue national prévu le 28 février. Le secrétaire général reconnait que le dialogue national est une très bonne initiative.“Seulement s’il s’agissait de discuter de l’avenir du pays”, précisera Ahmed Hassane El-Barwane en poursuivant : “quand pour tenir un dialogue, les sujets à discuter sont imposés par une seule entité, on ne parle pas de dialogue. Ça devient plutôt un monlogue “. Le secrétaire général des mouvements de l’opposition persiste et signe : “l’opposition ne participera pas au dialogue national”.


L’ancien ministre expliquera que ses tendances ne souhaitent pas “se faire duper encore une fois”. Hassane Ahmed El Barwane rappelle des éléments contextuels pour justifier la position de l’opposition. “Comme vous le savez, on a accepté en 2018 de participer aux assises nationales. Mais on a fini par nous en tenir à l’écart lorsqu’on s’est rendu compte qu’aucune des recommandations faites pour l’avenir du pays n’a été pris en compte”, a-t-il tenu à rappeler en continuant que “si vraiment les assises de 2018 avaient valu quelque chose, on ne serait pas en train de parler de dialogue national”.


Revenant sur la participation de plusieurs partis revendiquant leur appartenance à l’opposition, le secrétaire général du Front commun soulignera que l’opposition proprement dite ne prendra pas part au dialogue national. Ibrahim Abdourazak-Razida soulignera, pour sa part, qu’aucune des figures emblématiques des partis de l’opposition n’a répondu à l’appel d’Azali Assoumani.

Des partis disent «oui» au dialogue

Il indiquera quant à lui que bien que Mouigni Baraka Saïd Soilihi n’ait pas ouvertement parlé à ce sujet, il reste tout de même un membre du Front commun. “D’ailleurs, au cours des discussions qu’on a eues à entretenir avec l’Union africaine(Ua) ainsi qu’avec la délégation onusienne, nos idées allaient dans le même sens”, a –t-il dit, très rassuré. Ahmed Hassan El-Barwan espère que les partis qui prendront part au dialogue n’auront pas , à le regretter. Car, “au cours de nos échanges avec l’Ua, on a fait des recommandations. Il s’agit notamment de la libération des prisonniers politiques, de rétablir l’autonomie des îles et que la tournante soit réinstaurée. Mais rien de tout cela n’a été fait. Toutefois, seul le dialogue a été programmé”, a-t-il souligné.

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