Le ministre des affaires étrangères a présenté le rapport de son voyage au Maroc au cours d’un point de presse organisé hier jeudi à son bureau. Dhoihir Dhoulkamal a parlé de quatre grands évènements auxquels il a pris part en commençant par la commission mixte Comores-Maroc suivi de la conférence inaugurale du Centre de recherche sur la prévention des enfants-soldats, puis la 21ème session du Cen-Sad et, enfin, la réunion de la Ticad 2022.
Onze accords signés
En parlant de la première réunion de la commission mixte tenue le 31 mars, le chef de la diplomatie comorienne a annoncé la signature de onze accords avec son homologue marocain. “Nous avons signé 11 accords le 31mars plus cinq émargés en 2020. Ces accords restent dans le secteur de la santé, de l’énergie, de l’enseignement supérieur, de l’agriculture, du tourisme. Il nous reste 11 sur les 27 accords paraphés en février 2020. Le processus continue et nous allons signer les autres dans notre prochaine réunion de la commission mixte qui aura lieu à Moroni”, [lire notre édition N°4401 d’hier].
Dhoihir Doulkamal a parlé d’un pas historique dans les relations entre les deux pays amis. “C’est la première fois, que nous signons des accords de coopération entre nos deux pays. Nos relations étaient toujours bonnes, mais avec la signature de nos accords, nous avons franchi un niveau supérieur et confirmé les bonnes relations diplomatique de nos deux pays sous l’égide du président Azali Assoumani et du roi Mohamed VI”.
Le conférencier a annoncé l’ouverture de la représentation diplomatique marocaine aux Comores. “Après l’ouverture de notre ambassade à Rabat, il reste l’ouverture de l’Ambassade de Maroc à Moroni. Nous nous sommes mis d’accord pour concrétiser ce souhait de longue date lors de notre prochaine réunion de la commission mixte qui se tiendra à Moroni”, a-t-il rappelé. Le chef de la diplomatie a parlé de sa participation à la 21ème session du Cen-Sad et de la 8e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique Ticad 2022.
La paix et la sécurité avant tout
Deux sommets internationaux qui parlaient davantage de la paix et la sécurité dans la région et dans le monde. “Nous avons insisté sur la paix et la sécurité de nos pays et dans le monde. J’ai donné l’exemple des Comores qui préconisent le dialogue entre les acteurs politiques, sociaux et économiques pour éviter la confrontation physique et la guerre”.Dhoulkamal a finalement parlé de conférence inaugurale du Centre de recherches sur la prévention des enfants-soldats. Il a fait un plaidoyer contre le phénomène. “L’heure est grave ! Nous ne devons pas rester silencieux, avec un langage diplomatique, encore moins indifférents face à cette accablante réalité. Nous devons agir pour sauver ces milliers d’enfants qui représentent le fer de lance de l’Afrique de demain, cette Afrique que nous voulons meilleure et que nous projetons dans notre vision continentale, d’ici 2063. Nous avons un devoir d’action et devons garder à l’esprit que le monde nous regarde”, avait annoncé le ministre en charge de la coopération.
