Le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, et le coordonnateur résident du Système des Nations unies, François Batalingaya, ont procédé à la signature des plans de travail annuels pour l’année 2022 Dans une cérémonie organisée au ministère des Affaires étrangères vendredi 20 mai. Le document a été paraphé en présence des chefs des agences onusienne, de certains membres du gouvernement et du commissariat général au plan (Cgp).
Dans son discours, le chef de la diplomatie comorienne a expliqué que “Les plans de travail annuels 2022[…], représentent près de 20 millions de dollars, soit 9,4 milliards de francs comoriens”.Il a émis l’urgence de relancer l’économie après la Covid-19. Pour Dhoulkamal, “deux ans après la Conférence des Partenaires au Développement, dont l’élan a été fragilisé par la pandémie de Covid-19, nous devons conjuguer nos efforts pour la relance de nos activités de développement économique”.
“Un nouveau cycle de développement”
À son tour, le coordonnateur résident du système des Nations-Unies, François Batalingaya, a annoncé “une nouvelle page” de coopération qui s’ouvre “avec la signature de ces plans de travail annuels 2022, nous entamons un nouveau cycle de développement durable qui s’étend à 2026. C’est le début d’une nouvelle ère voulue en 2018 par les État membres des Nations-unies, et qui demande aux entités onusiennes de travailler de façon plus intégrée et plus cohérente afin de mieux accompagner la mise en œuvre de l’Agenda 2030, et répondre aux priorités nationales contenues dans le Plan Comores Émergent, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté”, dira-t-il avant d’annoncer qu’ils vont augmenter les agences du Systèmes des Nations unies.“Pour cette nouvelle ère, l’équipe de pays des Nations unies aux Comores voit sa taille augmenter, passant de 14 à 21 agences, ce qui élargit considérablement les domaines d’expertise et de partenariat pour le développement”.
Le chef des agences onusiennes aux Comores a, par ailleurs, souligné que les 9,4 milliards de francs comoriens sont “pour la mise en œuvre du Plan Comores Émergent (Pce) et l’atteinte de Odd, à travers 4 piliers stratégiques du Cadre de coopération que sont : le pilier planète, pour une durabilité environnementale et une résilience écologique ; Le pilier peuple, axé sur la valorisation du dividende démographique et l’accès aux services sociaux de base ; le pilier prospérité, la promotion d’une économie compétitive, moderne, résiliente, verte et bleue qui profite à tous se réalisera à travers, et enfin, le pilier paix, pour le renforcement de l’État de droit, la promotion des droits humains, la consolidation de la démocratie et de la paix ainsi que de la cohésion sociale”, dira-t-il.
Pour finir, François Batalingaya a insisté sur l’implication de la jeunesse afin de lui permettre de participer au développement. “J’insiste, néanmoins, sur la nécessité de placer les groupes vulnérables, notamment les jeunes et les femmes, au cœur de nos interventions en leur permettant d’accéder aux opportunités de revenus et d’emplois et en améliorant leurs capacités de résilience afin qu’ils puissent contribuer à une croissance inclusive et équitable pour le développement durable du pays”.
