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CoopĂ©ration amĂ©ricano-comorienne I Le secrĂ©taire d’Etat adjoint reçu Ă  Beit-salam

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Le secrĂ©taire d’Etat adjoint amĂ©ricain, Richard Verma, s’est entretenu avec Azali Assoumani hier au palais de Beit-Salam, avant que les deux hommes ne tiennent une confĂ©rence de presse. Le diplomate amĂ©ricain a annoncĂ© l’engagement des Etats-Unis dans 5 domaines-clĂ©s, dont une enveloppe de 5 millions de dollars pour l’aide au dĂ©veloppement.

 

C’est la première fois qu’un diplomate américain de ce rang foule le sol comorien. Richard Verma, secrétaire d’Etat adjoint à la gestion et aux ressources s’est entretenu avec le chef de l’Etat, Azali Assoumani au palais de Beit Salam, ce 31 mai. L’entretien a duré environ une heure. A la suite de celui-ci, les 2 hommes ont tenu une conférence de presse dans les jardins de la présidence.

 

L’homme d’Etat américain, qui a pris la parole en premier, s’est évertué à louer les bonnes relations qui lient l’Union des Comores et les Etats-Unis d’Amérique. Il a félicité son hôte pour son élection à la tête de la présidence de l’Union africaine. Il a par ailleurs soutenu que cette visite faisait suite au sommet des dirigeants africains tenu en décembre dernier à Washington, à l’initiative de Joe Biden, le président américain, auquel Azali Assoumani avait pris part.


Richard Verma a, au cours de son allocution, annoncé les secteurs dans lesquels les Etats-Unis allaient investir, ce qui selon lui, constitue un progrès dans les relations bilatérales. «J’ai fait tout ce chemin jusqu’à Moroni pour délivrer un message au nom du président Biden, de la vice-présidente Kamala Harris (…). Nous avons l’intention d’approfondir les relations avec les Comores», a déclaré le diplomate.

600 000 dollars pour soutenir l’éducation

«Au cours des 2 dernières années, nos relations bilatérales ont fait d’énormes progrès », devait souligner le conférencier. 5 domaines-clés sont concernés par ce regain d’intérêt : l’aide au développement, la démocratie et la gouvernance, la coopération en matière de sécurité, les liens économiques et commerciaux et les liens entre les peuples américain et comorien.


«J’ai le plaisir d’annoncer, en collaboration avec le congrès américain, que nous prévoyons d’accorder aux Comores, une aide au développement de 5 millions de dollars pour soutenir la sécurité alimentaire, l’énergie et le développement des ressources humaines», a-t-il fait savoir. Pour ce qui est de la promotion de la bonne gouvernance, de la démocratie et des droits de l’homme, une enveloppe de 600 000 dollars sera mise à contribution pour soutenir l’éducation civique, alors que des élections présidentielle et gubernatoriale se profilent. Pour la sécurité, il a été question de fourniture de drones, « afin d’aider les Comores à sécuriser leur territoire maritime».


Pour sa part, Azali Assoumani a d’emblée émis le souhait de voir l’ouverture d’une ambassade américaine à Moroni, « afin de pouvoir discuter directement et d’améliorer les relations ». Le chef de l’Etat a rappelé que l’océan indien était une zone stratégique qui a beaucoup de potentialités à offrir à la coopération mondiale, mais qui n’était pas épargnée par la piraterie. «Nous avons intérêt à prévenir ce fléau», devait-il déclarer. Le président de l’Union africaine n’a pas manqué de rappeler que lors du G7 qui a eu lieu à Hiroshima au Japon, il s’est prononcé pour que «l’Union africaine fasse partie du G20». Il a également plaidé pour que « l’Afrique ait une voix, deux ou trois au Conseil de sécurité des Nations-Unies afin qu’elle ait la place qu’elle mérite».


Le chef de l’Etat comorien a lancé un appel à l’opposition comorienne afin qu’elle participe aux élections qu’il voudrait « libres, sereines et souveraines pour renforcer la démocratie». «Sans prétention aucune, depuis 20 ans, nous avons des alternances politiques constitutionnelles », a-t-il avancé, très pince-sans-rire. Au sujet de l’opération Wuambushu qui se déroule à l’initiative du ministre français de l’Intérieur sur l’île comorienne de Mayotte, Azali Assoumani a assuré avoir évoqué la question avec son invité. «Sans l’approfondir, nous en avons discuté. J’ai même émis l’idée que, les Etats-Unis étant un pays ami, la France aussi, à un moment donné, il faudrait qu’on leur demande (aux Etats-Unis) d’être des médiateurs».

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