À l’issue du conseil des ministres d’hier mercredi 16 octobre, la porte-parole du gouvernement, Fatima Ahamada, a indiqué que le ministre de l’Énergie a sollicité auprès du conseil la reprise des travaux d’exploration pétrolière, suspendus depuis l’année dernière. Le conseil a, de son côté, exprimé le souhait de réaliser un état des lieux de tous les travaux entrepris avant toute reprise des activités.
Le ministre de l’Aménagement du territoire a, pour sa part, demandé l’approbation du gouvernement pour procéder à la cérémonie de pose de la première pierre du chantier du tronçon reliant Fumbuni à Mtsangadju ya Dimani. Cette demande a été acceptée afin que les travaux puissent commencer le plus tôt possible, pour faciliter la circulation des usagers sur cette route, endommagée depuis plusieurs années.
La ministre de la Promotion du genre, quant à elle, a sollicité l’accord du conseil pour l’organisation d’un événement prévu le 21 novembre prochain aux Comores, en vue de créer une association des femmes leaders. «Cette initiative vise à valoriser la femme comorienne et à lui montrer sa place au sein de toutes les sociétés, quelles qu’elles soient», a déclaré Fatima Ahamada.
Une école doctorale à l’Udc
Le ministre des Postes et Télécommunications souhaite poursuivre les travaux de la scission de la Société nationale des postes et services financiers (Snpsf). De son côté, le ministre de l’Éducation a évoqué les mesures prises pour la rentrée scolaire de cette année. Bacar Mvoulana a également insisté sur l’importance d’accélérer le projet d’ouverture d’une école doctorale au sein de l’université des Comores.
Toujours selon la porte-parole du gouvernement, le ministre de l’Éducation a présenté un document énumérant les dispositions prises pour remédier aux difficultés financières que traverse l’université. Autre sujet évoqué : la participation des Comores au 20e Colloque VIH/Sida de l’Océan indien, qui se tiendra du 22 au 24 octobre 2024 à Madagascar, a annoncé le ministre de la Santé.
Enfin, le secrétaire général du gouvernement a demandé que les locaux du Commissariat général au Plan (en partie occupée par le ministère de l’Economie) soient attribués aux responsables de cette institution, en raison du manque d’espace pour accueillir ses nombreux employés. L’idée est, selon toujours la porte-parole du gouvernement, de permettre aux agents de « travailler dans un environnement à la fois sain et meilleur».
