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Conseil des ministres de l’Ua : “La corruption est un cancer qui tue à petit feu les Etats africains”

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Le chef de la diplomatie, Souef Mohamed El-Amine, a conduit Ă  Addis-Abeba la dĂ©lĂ©gation comorienne Ă  la confĂ©rence ministĂ©rielle de l’Union africaine, qui se tient du 25 au 26 janvier. Cette confĂ©rence prĂ©cĂšde d’ordinaire le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, prĂ©vu dans la capitale Ă©thiopienne, du 28 au 29 de ce mĂȘme mois. Cette annĂ©e, c’est le thĂšme de la corruption qui a Ă©tĂ© retenu, histoire de signifier l’engagement fort de l’organisation panafricaine dans la lutte contre ce flĂ©au.

 

“Le multilatĂ©ralisme connait une grave crise. Et le continent africain ne saurait garder le silence”, a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident de la Commission de l’Union africaine, allusion aux propos “racistes et haineux” du prĂ©sident amĂ©ricain, Donald Trump, qui a qualifiĂ© l’Afrique de “pays de merde

.” Moussa Faki Mahamat a surtout axĂ© son discours d’ouverture des travaux de la confĂ©rence ministĂ©rielle hier, jeudi 25 janvier, sur la corruption, thĂšme retenu cette annĂ©e Ă  l’occasion du 30Ăšme Sommet de l’organisation, du 28 au 29 janvier prochains.

Selon lui, ce flĂ©au a atteint en Afrique des proportions inquiĂ©tantes et des mesures urgentes doivent ainsi ĂȘtre prises au niveau continental pour tenter, autant que faire se peut, de l’enrayer. “Si les ressources dĂ©tournĂ©es Ă©taient investies dans le dĂ©veloppement, nous n’aurions pas besoin de l’assistance d’aucun partenaire”, a-t-il dĂ©clarĂ©.


Tourner le dos à l’assistance financiùre internationale

Le second point du discours du prĂ©sident Faki Mahamat a justement portĂ© sur l’indĂ©pendance financiĂšre de l’Union africaine. Pour lui, “il s’agit d’une question de dignitĂ© et d’autonomie dĂ©cisionnelle.”

C’est pourquoi il souscrit Ă  la proposition de prĂ©lever  0,2% sur les importations admissibles pour financer l’Union africaine. Il s’est rĂ©joui que l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, le recours Ă  l’assistance financiĂšre internationale a Ă©tĂ© rĂ©duit de 74%. Au sujet de la corruption, la secrĂ©taire exĂ©cutive de la Commission Ă©conomique pour l’Afrique (Cea), Vera Songwe, l’a comparĂ©e Ă  “un cancer qui tue Ă  petit feu les Etats africains.”

A son tour, le prĂ©sident en exercice du Conseil des ministres des Affaires Ă©trangĂšres de l’Ua, le GuinĂ©en, Mamady TourĂ©, a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’engager des reformes institutionnelles au niveau de l’organisation continentale. Il a aussi fait part de la nĂ©cessitĂ© urgente de trouver une solution pĂ©renne au problĂšme de la gestion et du financement de programmes de l’Ua.

Il faut dire qu’en marge de la confĂ©rence, le ministre Souef Mohamed El-Amine s’est entretenu avec une dizaine de ses homologues africains et autres personnalitĂ©s prestigieuses dont Fransesco Madeira, les chefs de la diplomatie du Gabon, du Niger ou encore du Maroc. Il Ă©tait question, avec les uns et les autres, du renforcement des relations bilatĂ©rales.

Imrane


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