Malgré une pluie persistante au stade Ajao, les partisans du candidat Bourhane Hamidou ont fait preuve d’un soutien inébranlable lors d’un rassemblement politique dans cette dernière ligne droite de la campagne. Abdallah Djalim, ancien secrétaire général du ministère de l’Intérieur, a pris la parole pour accueillir chaleureusement les militants et les invités. Saïd Abdou du parti Dudja a souligné l’importance du parcours politique, de la probité et de la droiture de Bourhane Hamidou, le présentant comme l’homme idéal pour diriger le pays.

La création d’une école d’élite financée par l’État

Natuk Mouzaoir, dont la candidature à la présidentielle a été rejetée, a appelé la jeunesse à se rallier derrière Bourhane Hamidou, affirmant que c’est le moment de défendre ses intérêts. Aboubacar Abdoulwahab a mis l’accent sur les défis nationaux, notamment la gestion de la vanille et de la société de pêche, l’état de l’école publique, l’inflation et la condition des femmes. Le hatub et prédicateur Bilal Soidik a appelé à la priorisation des programmes concrets dans la campagne électorale, exhortant le président de la Ceni à privilégier les intérêts de l’État.

Lors de son discours, Bourhane Hamidou a exposé quelques-uns des principaux axes de sa campagne présidentielle. Il a souligné son engagement en faveur d’un financement de campagne par des “fonds propres”, renforçant ainsi son “indépendance financière”. Le candidat a également proposé la création d’une école d’élite financée par l’État pour les élèves performants, mettant ainsi l’accent sur l’amélioration du système éducatif. Bourhane Hamidou a promis la gratuité des services d’urgence pour garantir un accès équitable aux soins de santé. Enfin, il a abordé la question de la diaspora, affirmant que celle-ci aurait le droit de voter lors du prochain scrutin, renforçant ainsi sa vision inclusive de la gouvernance.

On rappellera que parmi les priorités du candidat du Mouvement Woneha figure la “réinstauration de la stabilité”. Il y a ensuite la réaffirmation de l’autorité de l’État, suivi du strict respect des institutions. Pour lui, le but est de créer les conditions propices à l’établissement d’un État de droit, où chaque citoyen jouit de ses droits et assume ses devoirs, aligné sur les normes observées dans d’autres nations.