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Azali Assoumani I Les relations entre les Comores et la France sont «bonnes depuis belle lurette»

Azali Assoumani I Les relations entre les Comores et la France sont «bonnes depuis belle lurette»

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36 heures, aprĂšs la sortie du communiquĂ© de Beit-Salam demandant l’annulation pure de l’opĂ©ration Wuambushu, nous avons rencontrĂ© le chef de l’Etat Ă  Beit-Salam. Il a acceptĂ© de rĂ©pondre Ă  quelques questions. Il dit « privilĂ©gier le dialogue » avec la France, partenaire des Comores.

 

Dans le communiqué publié le 10 avril, on y lit que le gouvernement est étonné «du maintien du projet de gouvernement français, visant à procéder, dans l’île comorienne de Mayotte à la destruction de bidonvilles suivies de l’expulsion de leurs occupants sans papiers». Le gouvernement comorien avait-il des raisons de penser que l’opération serait annulée ? Le chef de l’Etat nous demande de poser la question aux autorités françaises.


Et poursuit : «nous avons tenu à préciser que nous étions contre cette opération. Surtout que nous avons engagé des discussions avec notre partenaire, la France. Nous pensons que le dialogue peut apporter une réponse positive plutôt que cette opération. J’espère qu’elle sera effectivement annulée». Azali Assoumani reconnait «n’avoir pas les moyens de stopper l’opération par la force mais nous n’en serions pas insensibles» si elle devait être maintenue. Il privilégie toujours le dialogue entre les deux États.


D’aucuns pensaient que les relations entre les deux pays avaient pris un coup de froid ces dernières semaines. Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, qui devait effectuer une visite à Moroni le 9 avril dernier l’a annulée. Le chef de l’Etat n’est pas de cet avis. Selon lui, les relations franco-comoriennes sont bonnes «depuis belle lurette». «Pour le dernier incident, il s’agit d’un couac auquel nous allons trouver une solution». Il en a profité pour rappeler l’investissement de Paris dans la Conférence des partenaires au développement (Cpad) qui s’est d’ailleurs tenue dans la capitale française en décembre 2019. «C’est le premier pays à avoir consenti un montant conséquent, 150 millions d’euros, de façon concrète, dans un volet aussi sensible que l’insertion des jeunes», devait rappeler le locataire de Beit-Salam.

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