Comme  chaque jeudi, hier en début de  journée, a eu lieu une session plénière, portant adoption d’un certain nombre de projets et propositions de loi.
A l’ouverture de la séance, les représentants de la nation ont procédé à l’adoption de la loi portant code de la nationalité comorienne.

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Dans sa plaidoirie, le ministre d’Etat, ministre de la justice, Fahmi Saïd Ibrahim a appelé les députés à faire la distinction entre le code de la nationalité et la loi sur la citoyenneté économique.

Selon lui, cette loi vient mettre fin à “un grand marché noir du mariage blanc”. Il a déclaré devant les députés, que ces dernières années, les services de l’état-civil ont enregistré un chiffre record d’étrangers qui ont obtenu   la nationalité comorienne à travers ce marché noir.

Pour cela, il a demandé aux députés d’adopter cette loi pour permettre au gouvernement de procéder à la fermeture de cette vanne qui menace la sécurité nationale.

Ensuite, les parlementaires ont voté à l’unanimité la proposition de loi de la députée Oumouri Hadjira, instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.

Selon la députée, cette loi réduira d’une manière significative les inégalités femmes-hommes dans les sphères de décisions de l’Etat.

Dans son exposé de motif, elle a souligné  que l’opérationnalisation de cette loi, permettra une participation des femmes  plus ou moins égale à celles des hommes dans la prise de décision de l’Etat.

Avant de fermer la session, les députés se sont prononcés à l’unanimité en faveur du projet de loi relatif à la couverture sanitaire universelle. Un projet cher au président de la république et à son gouvernement, qui va mettre fin à des années de souffrance de la population comorienne.

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Désormais, chaque comorien aura la possibilité d’être soigné sans mettre la main de la poche, ou alors  avec des coûts relativement bas. En effet,  les premiers soins seront pris en charge par l’Etat.

30 minutes après la levée de la session, le président de l’assemblée de l’Union, Abdou Ousseni a procédé à la fermeture des travaux de la première session parlementaire de l’année 2017.

Dans son discours de fermeture, il est revenu sur  les incidents qui ont marqué le début de cette session. Il a tenu à présenter les excuses des parlementaires au peuple comorien, suite aux agressions physiques et aux propos de dénigrement qui ont été monnaie courante au parlement.

A noter que durant cette session ordinaire, 11 projets et propositions de lois, dont cinq projets et six propositions, et une proposition de résolution ont été adoptés.