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Alliance de la Mouvance PrĂ©sidentielle I Le divorce est consommĂ© entre le G10 et l’Amp

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C’est par une dĂ©claration datĂ©e du 19 mars que le G10 a officiellement pris ses distances avec l’Alliance de la mouvance prĂ©sidentielle. La coalition envisage d’envoyer des candidats Ă  la prochaine Ă©lection du prĂ©sident et Ă  celles des gouverneurs.

 

«Le G10 cesse de s’inscrire dans la dynamique de la mouvance présidentielle. Il constitue un mouvement politique indépendant, une force de propositions pour une alternative politique dans la démocratie et la paix», peut-on lire dans une déclaration rendue publique le 19 mars dernier. A moins d’une année des échéances électorales, les alliances politiques se renforcent ou s’effritent. Le G10 a été créé en 2020 au lendemain des législatives et des communales. A l’origine, le mouvement politique soutenait la vision du chef de l’Etat tout en voulant lui porter la contradiction «par des propositions alternatives et des critiques constructives». A sa naissance, le G10 disait avoir pour objectif «la mise en application des résolutions émanant des Assises nationales de février 2018».

Une coalition composée de 9 formations politiques

Le G10 a voulu, en interne, saborder la position quasi hégémonique de la Convention pour la Renouveau des Comores (Crc), principale formation au pouvoir au sein de l’Amp. En vain, est-on tenté d’ajouter.
De fait, la coalition qui vient de tourner le dos à l’Amp a notamment rappelé «les entraves mises par le parti Crc dans le processus du choix des candidats (lors des élections législatives et communales) et qui ont abouti à l’avènement d’une assemblée nationale monocolore». Dans la même lancée, le groupement a brillé par son absence lors du Dialogue inter comorien de février 2022 alors qu’il s’était prononcé officiellement pour sa tenue et même avancé des propositions.


Le G10 dont le principal visage est Mohamed Abdouloihab, ancien président de l’île de Ngazidja, mais qui compte, entre autres, le Soma, parti de l’actuel gouverneur de l’île de Ndzuani, Anissi Chamsidine, se plaint du manque de reconnaissance en interne et de l’indifférence des gouvernants. «Au final, le G10 devient un mouvement à contrôler et à neutraliser voire à abattre», a-t-on souligné.

 

L’amertume est palpable à la lecture du communiqué. Selon le groupe, toutes les propositions d’amendement qu’il aurait formulées n’ont pas été prises en compte. Qu’il s’agisse de la loi portant sur l’élection du président, notamment la disposition relative à la binationalité ou celle portant sur les partis politiques.La coalition qui est désormais composée de 9 formations après la désertion de l’Undc de Karim Taki envisage tout de même de présenter «des candidats aux prochaines élections». Elle demande aux pouvoirs publics des garanties pour les prochaines échéances.


«La mise en place d’un comité de supervision, de surveillance et de contrôle des élections de 2024, la supervision du processus par une force internationale et la présence des représentants des candidats aux élections à tous les niveaux des opérations électorales». Le G10 est le deuxième mouvement politique à se démarquer de l’Alliance de la mouvance présidentielle après le parti Orange fin 2021.

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