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78ème Assemblée Générale des Nations Unies I L’Union africaine pour une «réforme en profondeur» de l’Onu

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Le président de l’Union des Comores a demandé des réformes ambitieuses du Système des Nations-Unies. Pour lui, l’Afrique a le droit de participer aux instances décisionnelles mondiales et devenir membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu.

 

Le président en exercice de l’Ua, réclame une place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Dans son discours prononcé hier à l’Assemblée générale de l’Onu, Azali Assoumani a exprimé le souhait du continent africain d’une réforme de l’Onu. «L’Afrique, d’où vivront 3,8 milliards d’habitants, à la fin de ce siècle, et qui entend jouer un rôle crucial dans l’atteinte des Odd, a le droit de participer, aux instances décisionnelles mondiales, et d’accéder entre autres, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, en tant que membre permanent, et jouir ainsi de ses droits, conformément au consensus d’Ezulwini». Il a souligné que «cette réforme des Nations-Unies, que l’Afrique réclame haut et fort, est aussi une question d’efficacité, car il en va de la légitimité, et donc de l’effectivité du multilatéralisme».
 
Le dialogue pour résoudre la question de Mayotte

Le chef de l’Etat a aussi évoqué la question de l’occupation illégale de l’île comorienne de Mayotte par la France. «Je rappelle, aussi solennellement, en tant que président de l’Union africaine et de l’Union des Comores, la comorianité de l’île de Mayotte». dit-il avant d’évoquer le dialogue comme solution pour résoudre ce conflit. «Pour avancer, dans la gestion de ce dossier, nous avons opté pour un dialogue, avec la partie française, afin de trouver une issue à ce contentieux désagréable, dans l’intérêt de nos deux pays».

Le temps de relever les défis de l’Afrique 

A moins de quatre mois des élections, le président de la République a renouvelé son souhait d’organiser des élections libres transparentes et démocratique. «Je souhaite souligner ma volonté profonde, qui est aussi celle du gouvernement comorien, d’honorer les institutions et la vie démocratique aux Comores, en organisant de façon libre, transparente et démocratique, les prochaines élections présidentielles et des gouverneurs de 2024 ».


Il a sollicité l’appui et l’accompagnement des partenaires aux développements des Comores afin que les prochaines élections «puissent se tenir dans de très bonnes conditions». Azali Assoumani promet devant le monde entier que le 26 mai 2024, «marquera, une fois encore, la maturité politique des Comoriennes et des Comoriens, et que la cérémonie d’investiture du prochain président de l’Union des Comores, symbolisera l’ancrage et la force de la démocratie comorienne».


Défendant le continent qu’il dirige, le président de l’Union africaine évoque plusieurs défis du continent qui risquent, selon lui, de «compromettre » l’avenir de l’Afrique. Il a parlé des défis de la «sécurité alimentaire», causés par le dérèglement climatique et conflits qui secouent le continent, tout comme la guerre russo-ukrainienne qui a entrainé la suspension de l’approvisionnement en céréales et en engrais. 


Il a sollicité la mise en œuvre effective des recommandations liées à la protection et la préservation de l’environnement et à soutenir la Déclaration de Moroni de juin dernier, sur l’Economie Bleue et la Déclaration de Nairobi de septembre dernier. Azali Assoumani a évoqué « les défis politiques et sécuritaires», tout en mettant l’accent sur la situation au Sahel. «L’Afrique fait face également à la résurgence des changements anticonstitutionnels qui compromettent la démocratie, la paix, la sécurité, la stabilité et son développement socio-économique. C’est dans ce sens, que l’Union Africaine a pris des sanctions contre ceux qui commettent ces actes  et exige le retour rapide à l’ordre constitutionnel dans les pays concernés».

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