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50 ans après la Conférence de Stockholm I Le président réitère la politique «un Comorien un arbre d’ici 2030»

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Cette rencontre commémore les 50 ans de la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain de 1972, qui a fait, pour la première fois, de «l’environnement une question mondiale urgente». Cette rencontre de Stockholm constitue une belle occasion, pour nous, de tirer les leçons de l’action multilatérale sur l’environnement, menée ces cinq dernières décennies, en vue d’assurer la survie de notre planète. Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, annonce, par ailleurs, que son pays met également en œuvre une politique de neutralité en matière de dégradation des terres, puisqu’il a pu restaurer 1500 hectares de terres agricoles dégradées.

 

Convoquée par l’Assemblée générale des Nations-unies, une réunion se déroule à Stockholm, en Suède, depuis hier, 2 juin pour commémorer les 50 ans de la Conférence des Nations unies sur l’environnement. Cette rencontre internationale, dont les travaux prennent fin ce vendredi, est une occasion pour les chefs d’Etat d’échanger sur la triple crise planétaire : changement climatique, pollution et des déchets, perte de nature et de biodiversité. Ladite conférence sur l’environnement humain de 1972 a fait, pour la première fois, «de l’environnement une question mondiale urgente», donnant ainsi naissance au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (Pnue).


Une délégation comorienne est invitée à partager son expérience et les initiatives prises pour protéger la planète et contribuer au développement durable et inclusif. Le président de la République, Azali Assoumani, fait savoir, lors de sa déclaration, que l’Union des Comores a ratifié plus de 15 accords multilatéraux sur l’environnement, y compris les trois grandes conventions de Rio. «Nous avons rempli les engagements pris en 2014 à Sydney sur les aires protégées en classant 25% de notre territoire terrestre et 6% des eaux territoriales marins, en parcs nationaux», indique-t-il.

Azali Assoumani annonce, par ailleurs, que son pays met également en œuvre une politique de neutralité en matière de dégradation des terres, puisqu’il a pu restaurer 1500 hectares de terres agricoles dégradées. Il déclare également que l’Union des Comores a revu sa politique nationale de l’environnement cette année pour la rendre conforme aux engagements pris sur le plan international. «Nous mettons en œuvre, notre politique d’Un comorien –Un arbre, de restauration de 50% de notre couverture forestière perdue d’ici 2030, de porter notre couverture d’aires protégées à 30% du territoire national et de faire des Comores l’un des pays de la région de l’Océan indien avec zéro plastique, d’ici 2030», promet-il.

Promesse environnementale mondiale

Il reste en outre convaincu que cette rencontre de Stockholm constitue une belle occasion, pour nous, de tirer les leçons de l’action multilatérale sur l’environnement, menée ces cinq dernières décennies, en vue d’assurer la survie de notre planète, garantir aux générations présentes et futures, le droit à un environnement sain pour tous, en particulier pour les communautés les plus vulnérables.

 

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