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Vacances scolaires : tout n’est pas exclu

Vacances scolaires : tout n’est pas exclu

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Cette situation sanitaire du coronavirus qui bouleverse le monde entier met le ministère de l’Education nationale dans le qui-vive et le pousse à se préparer au mieux, à une riposte en cas d’introduction de la maladie dans le pays.

 

Au lendemain de l’allocution du chef de l’Etat, Azali Assoumani relative aux mesures contre le Covid-19, le ministre de l’Education nationale, Moindjié Mohamed Moussas nous a accordés un bref entretien pour, entre autres, parler des réunions sectorielles qu’il a organisées et les conclusions qui en sont sorties. Cette situation sanitaire du coronavirus qui bouleverse le monde entier met le ministère de l’Education nationale dans le qui-vive et le pousse à se préparer au mieux, à une riposte. Le ministère maintient en alerte sa cellule de gestion des crises des catastrophes naturelles, mise en place et activée en avril 2019 lors du passage du cyclone Kenneth. Face à cette situation, le ministère a organisé deux réunions qui s’alignent avec la politique du gouvernement.

Le système doit être synchronisé

A l’entendre, les vacances actuelles de deux semaines dont la rentrée est prévue le 23 mars prochain, sont à l’étude. «Nous allons voir avec l’ensemble des acteurs et surtout l’évolution de la situation s’il faut prolonger ou pas les vacances actuelles». En attendant certaines écoles qui n’étaient pas en vacance ont été rappelées à l’ordre et ont leur a sommé de s’aligner sur le calendrier scolaire national. Les intéressées devront ainsi partir en vacances. Le Groupe scolaire Fundi Abdoulhamid et le Groupe scolaire Avenir ont été cités en exemple par le ministre de l’Education nationale. Le système doit être synchronisé. Au niveau de l’Université des Comores, une rencontre avec les dirigeants de l’institution est prévue toujours dans le cadre de la riposte contre le coronavirus.


Au sujet de ces deux réunions, le ministre Moindjié Mohamed Moussa a souligné que leur organisation entre toujours dans le cadre de la prévention pour se préparer. Etant donné que «nous n’avons pas les moyens logistiques numériques nécessaires, nous ne pouvons pas arrêter les cours tout de suite. Nous ne sommes pas capables d’assumer des cours depuis internet et quand bien même ce fut le cas ce ne sont pas tous les élèves et étudiants qui ont les moyens de les suivre. Il faut que nous tenions compte de notre réalité». Dans son intervention, le ministre a ajouté que personne ne sait combien de temps cette situation va durer, toutefois, «il y a un impératif qui consiste à respecter le calendrier scolaire. Nous devons étudier l’éventualité de prolonger l’année ou pas».


Pour Moindjié Mohamed Moussa, si dans d’autres pays, les mesures prises vont dans le sens de fermer les écoles, «Ici ce n’est pas toujours le cas car il ne sera pas évident de confiner les enfants à la maison. Nous nous penchons sur toutes les éventualités avec les acteurs concernés pour trouver les meilleures solutions». Au terme de son entretien accordé à Al-watwan, Moindjié Mohamed Moussa a ajouté que «le président de la République a parlé, maintenant chaque secteur doit agir en conformité avec les recommandations du comité scientifique mis en place et le ministère de la Santé. La démarche est graduelle et peut évoluer».

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