Le nombre total des candidats inscrits pour les examens nationaux de fin d’année session 2025 est de 42.958, selon l’Office national des examens et concours (Onec). Ces candidats vont devoir se rendre aux centres d’examen entre le mardi 1er juillet et le dimanche 10 août 2025, date de clôture de la session des examens de cette année scolaire, selon un arrêté du ministère de l’Education nationale publié le 25 septembre 2024.

142 cas de fraudes en 2024

Ce chiffre admet une petite différence par rapport à celui de l’année passée avec seulement 166 candidats de plus. Cette différence est due aux mauvais résultats de l’examen d’entrée en sixième et du Certificat d’études primaire et élémentaire (Cepe), selon le directeur de l’Onec, Abdou Ali Abdallah. Par exemple, pour l’entrée en sixième, l’on a enregistré 20 027 candidats en 2025 dans l’ensemble des îles, avec 1683 pour le centre de Fomboni, 7503 pour Mutsamudu et 10841 à Moroni, contrairement à l’année dernière où ils étaient 17446 candidats dans l’ensemble, avec 1551 à Mwali et 7343 à Ndzuani, et 8552 à Ngazidja, soit 2890 de différence.

Le service en charge des examens n’est pas encore en mesure d’informer la répartition des dossiers sur le nombre des candidats par séries, et par tranche d’âge. Ainsi, ajoute-t-elle les procédures d’inscription en ligne l’Onec ne permet pas de procéder à une étude de conformité des dossiers comme avant. La question des faux dossiers et faux diplômes devait relever d’une autre entité.

«A notre niveau, si le dossier est incomplet, nous le renvoyons et demandons des compléments aux concernés », a-t-il indiqué. Abdou Ali Abdallah a saisi l’occasion pour lancer un cri d’alarme et mettre en garde contre les fraudes et tentatives de fraudes. «Dans la session précédente, 86 cas de fraudes et tentatives des fraudes ont été enregistrés dans les trois examens. Ce chiffre s’ajoute à 56 cas pour les surveillants et membres des secrétariats », a-t-il fait savoir.

Le directeur général de l’Onec a précisé que « le décret encadrant les peines pour les triches et tentatives des triches est clair là-dessus ». Pour les candidats, certains sont interdits de composer aux examens nationaux durant une période de 3 à 5 ans. Et les surveillants sont, à leur tour, interdits d’assister aux processus d’un examen national de fin d’année. «Ainsi, les parents d’élèves et les chefs d’établissements doivent encourager les candidats à mieux se préparer et les avertir sur les dangers liés aux actes de triches et de fraudes», a-t-il insisté.