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Université des Comores I Malgré le paiement, la rentrée est toujours suspendue

Université des Comores I Malgré le paiement, la rentrée est toujours suspendue

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Au-lendemain du paiement des trois mois d’arriérés de salaires, le secrétaire général du Syndicat national des enseignants de l’Université des Comores nous a accordé un entretien où il revient sur l’actualité de l’institution. Abdou Saïd Muignidaho, annonce la reprise des cours pour l’année 2022-2023, mais pour lui, la rentrée 2023-2024, ne sera effective que si le deuxième point de leurs revendications est satisfait.

 

Pourquoi acceptez-vous de terminer l’année universitaire 2022-2023, alors que vous avez toujours réclamé le respect de vos deux revendications ?

Lors de l’assemblée générale du 31 août 2023, il a été convenu que les conditions de clôture de l’année 2022-2023 seraient liées au paiement de la facture. Le ministre de l’Education a convoqué un comité multipartite qui regroupe notamment la présidence, l’Udc et son ministère, pour améliorer le texte de loi. Des discussions sont en cours, ce qui est un pas positif vers la résolution de ce problème. La réussite de notre démarche dépend de notre collaboration constructive avec le ministère. Nous présenterons nos revendications, mais nous sommes ouverts à la discussion et à l’amélioration. Notre objectif est de trouver une solution qui réponde aux besoins de tous les enseignants et de l’institution.

Quelles sont les conséquences de votre décision sur les étudiants ?

Elles sont importantes, en particulier pour les nouveaux étudiants et ceux qui souhaitent poursuivre leurs études à l’étranger. Cependant, si les deux parties parviennent à un accord, la reprise des cours devrait être rapide. Les enseignants ont demandé l’installation des institutions, mais la loi de 2014 est toujours en vigueur. La première étape consiste à envoyer le texte pour trouver une solution dans les meilleurs délais. Le ministre de l’Éducation doit jouer son rôle pour que le texte soit soumis au conseil des ministres et à l’assemblée. Le retard enregistré dépendra du temps qu’il faudra au texte pour arriver à l’assemblée et être adopté.

Pensez-vous que votre décision est juste et équitable pour tous les acteurs concernés ?

La décision des enseignants est une décision collective prise en assemblée générale. Nous sommes ouverts à la discussion, mais nous pensons que nos recommandations sont fondées. Nous ne défendons pas nos intérêts personnels, mais les intérêts du pays et de l’institution. Le texte doit être accepté par toutes les parties. Ce qui compte c’est le respect des textes. Nous demandons la garantie que le texte sera soumis avec les recommandations du comité, qu’il sera adopté, puis appliqué.

Quelles sont vos perspectives pour l’avenir de l’université ?

D’abord, je salue le bureau du syndicat, même si nous sommes dans une période d’instabilité, il a su garder un cap celui fixé par tous les syndiqués, car au final nous, nous ne sommes que les porte-voix. La loi est nécessaire, mais le Sneuc n’est pas prêt à accepter tout ce qui est proposé, comme en témoignent nos deux dénonciations lors de l’adoption du texte par l’assemblée nationale. L’objectif est de disposer d’un texte qui servira aux acteurs actuels et futurs de l’université. Nous avons besoin d’une université forte, indépendante, saine financièrement et résolument tournée vers l’avenir du pays.

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