Patsi (Cup) organise cette année ses deuxièmes journées scientifiques, un événement de trois jours comprenant 15 conférences sur des thèmes variés. Elles sont organisées en partenariat avec l’Université des Comores, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement (Inrape), et le Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs).
«Le rôle spécifique des enseignants-chercheurs»
Ces journées, qui se déroulent du 5 au 7 novembre, comportent également des stands présentant le «savoir-faire» des étudiants du Cup, de l’Inrape et du Cndrs. Cet événement a été rendu possible grâce au «Fonds de solidarité pour les projets innovants (Fspi)» de l’ambassade de France à Moroni. Ce financement a permis l’organisation de diverses activités au Cup, incluant des séminaires sur la méthodologie de la recherche et la publication scientifique.
Lors de son mot de bienvenue, le directeur du Centre, Dr Soiffaouidine Sidi, a rappelé l’importance de ces rencontres scientifiques. «C’est une excellente initiative car elle permet non seulement d’échanger sur les opportunités offertes par l’Unesco, mais aussi de favoriser le dialogue entre spécialistes et non-spécialistes», a-t-il déclaré. Selon lui, les journées scientifiques sont une occasion pour l’Université des Comores de contribuer au développement du pays en fournissant des recommandations basées sur des travaux de recherche.
«Grâce à la recherche, nous avons la possibilité de faire des propositions aux décideurs concernant certains enjeux sociétaux», a affirmé Dr Soiffaouidine Sidi. Il a également mis en avant le rôle spécifique des enseignants-chercheurs, différent de celui des enseignants du primaire et du secondaire. «Nous avons deux responsabilités : enseigner et faire de la recherche. Nous avons ce devoir de produire des connaissances et de proposer des solutions à certains problèmes de notre société, tout comme le font l’Inrape et le Cndrs. J’espère que ces journées inciteront les étudiants à comprendre que tout ne s’apprend pas forcément en classe. À travers les présentations, il y a une multitude de savoirs à découvrir et la possibilité d’aller au-delà des exposés proposés», a-t-il ajouté.