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Y participeront ou n’y participeront pas? La question reste d’actualité. La menace d’un boycott des examens nationaux est sur la table de l’intersyndicale. Cette dernière avait convié les membres du bureau national à une réunion d’urgence mardi 26 juin, dans l’après-midi, au lycée Saïd Mohamed Cheikh. L’objet de la rencontre, qui a duré près de deux heures, était de réfléchir sur «la démarche à suivre» pour obtenir la satisfaction des requêtes des enseignants qui réclament toujours le versement total du salaire du mois de mai 2017. Jusqu’à maintenant, le gouvernement a payé une partie des enseignants, à Ngazidja.
«Dès demain !»
Parmi les mesures à l’étude, figure l’abstention à toutes les activités liées aux trois examens nationaux que sont l’entrée en sixième, le Bepc et le baccalauréat.
Mais l’adoption d’une telle décision devra attendre quelques jours, selon le secrétaire général de l’intersyndicale, Moussa Mfoungouliyé, «vendredi pour être précis», dira t-il. Interrogé à la sortie de la rencontre d’avant-hier, le numéro 1 de l’intersyndicale n’a pas souhaité donner plus de détails. Il a tout de même livré des informations importantes.
«Le bureau national de l’Intersyndicale n’a pas voulu trancher quoique ce soit sur ce que nous devons faire en guise de protestation. Comme d’habitude, nous attendons les avis des structures des autres îles. Elles doivent d’ici vendredi prochain se réunir en assemblée générale pour décider si oui ou non, nous allons participer aux examens nationaux», a-t-il indiqué. L’origine de cette crise n’est un secret pour personne.
Les enseignants du secondaire rĂ©clament le paiement du mois de mai 2017 conformĂ©ment aux accords signĂ©s au mois de juin 2017, entre l’intersyndicale et les trois gouverneurs. Pour «mettre la pression» sur les autoritĂ©s, les enseignants ont dĂ©cidĂ© de ne pas valider les deux derniers trimestres. Les Ă©lèves ont suspendu les cours depuis bientĂ´t un mois Ă tel point que mĂŞme les examens du troisième trimestre n’ont pas eu lieu, car tous les Ă©tablissements suivent le mouvement de grève des Ă©lèves. Â