Les épreuves écrites de l’examen de baccalauréat de cette année scolaire se sont terminées hier, mardi 16 juillet, dans l’ensemble des îles. Certains responsables des sites que nous avons rencontrés, dont le président du jury du centre de Moroni, Dr Ibrahim Said Ali, ont parlé d’un bon déroulement. Rencontré au lycée de Moroni, un enseignant de science du site universitaire de Patsy a affirmé que des mesures de sécurité ont été mises en place. «Aucune épreuve n’a fuité. Si des fuites de sujets ont été constatées, elles ont alors eu lieu après l’ouverture des enveloppes et la distribution des sujets aux candidats», a poursuivi le président du jury. «Certains candidats ont ainsi passé les épreuves sous des traitements médicaux. Cela est dû à la volonté des candidats, mais nous avions la possibilité de les isoler», a-t-il ajouté.
Le responsable du secrétariat central, Issihaka Mdahoma, est revenu sur les cas des candidats éliminés pour usage de smartphones : «Nous avons détecté un réseau de triche organisé impliquant des candidats et des surveillants malhonnêtes qui agissent sur des groupes WhatsApp. Un surveillant des établissements privés a été intercepté en communication avec des candidats», a-t-il témoigné.
À l’école publique franco-arabe de Moroni Mboueni, des pertes de convocations ont été enregistrées. Le chef du sous-centre, Nazoumouddine Combo, a cité «le stress» et «le jeune âge» parmi les causes de ces pertes. «Grâce au site de l’Office national des examens et concours (Onec), nous avons vérifié et leur avons permis l’accès aux salles d’examen», a-t-il précisé.
Les candidats ont salué la qualité de la surveillance
Plusieurs absences ont été enregistrées dans divers sous-centres. Au sous-centre de Moroni Maanhad, les absences ont atteint la vingtaine. Le premier jour, samedi, 21 candidats n’étaient pas présents lors de l’épreuve de philosophie. Ici, 308 candidats ont été inscrits. Certains élèves, dont le nombre n’a pas été communiqué, n’ont pas poursuivi l’examen en raison de retards dépassant 10 minutes après l’ouverture des enveloppes contenant les sujets.
Les candidats ont salué la qualité de la surveillance. Certains ont critiqué l’attitude des surveillants qui, selon eux, «voulaient à tout prix attraper des candidats n’ayant aucune intention de tricher». Selon Stivenna Ledduc, une candidate de la terminale littéraire de l’école privée La Lune Mchindra, «l’examen n’a pas été difficile et la surveillance a été correcte, mais certains candidats ont exagéré».
