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Amendements de la loi sur l’enseignement supérieur I Le Sneuc dénonce une «trahison» du ministère de l’Éducation

Amendements de la loi sur l’enseignement supérieur I Le Sneuc dénonce une «trahison» du ministère de l’Éducation

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Le Syndicat national des enseignants de l’Université des Comores avait entamé, début juin, une grève pour obtenir une relecture de la loi sur l’enseignement supérieur qu’il jugeait incomplète. Aujourd’hui, le mouvement syndical découvre que le texte a été adopté sans leurs propositions d’amendements.

 

La prochaine rentrée académique à l’Université des Comores risque-t-elle d’être compromise ? Si le syndicat des enseignants de l’Udc ne l’a pas confirmé officiellement, la menace d’une grève plane encore. Dans une conférence de presse tenue le mardi 8 août à l’Ecole de médecine et de santé publique (Emsp), le bureau du Syndicat national des enseignants de l’Université des Comores (Sneuc) a exprimé son désarroi face à ce qu’il a qualifié de trahison.


La raison de cette colère est à rechercher dans la loi sur l’enseignement supérieur soumise à un réexamen, lors de la récente session extraordinaire de l’Assemblée nationale. De celle-ci, les enseignants attendaient l’adoption d’une loi qui serait à la hauteur de leurs attentes. Malheureusement, selon le Sneuc, 90% des points censés être rajoutés dans le nouveau texte ont été mis de côté. « Avant son adoption, les parlementaires nous avaient même invités à l’Assemblée pour échanger sur les articles que nous souhaitions réviser. Nous étions confiants. Bien avant, nous avons eu également trois réunions, toujours sur le même sujet, afin de tout clarifier », a expliqué le numéro1 du syndicat, Abdou Said Mouignidaho, qui se dit trahi par les députés, de connivence avec le ministère de l’Éducation.

AG en septembre

A l’entendre, à cause la loi votée le 27 juillet, l’Université n’aura plus d’autonomie, ni financière ni administrative. « L’enseignant qui souhaite intégrer l’Université doit en faire la demande auprès du ministre de l’Éducation. Alors que cette mission devait revenir au conseil scientifique après le lancement d’un appel à candidatures. Ils veulent aussi que l’institution, qui pourtant a rejoint le système Lmd, soit dirigée par un recteur et non un président. En gros, les points d’achoppement ignorés sont nombreux », a énuméré Abdou Saïd pendant la rencontre avec la presse. Le Sneuc a également vu ses propositions sur la réforme des membres du conseil d’administration et du conseil scientifique disparaître de la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur.


Le plus étonnant dans ce bras de fer est que les enseignants avaient accepté de mettre fin à leur grève, entamée au mois de juin, car ils pensaient que l’ouverture de la session extraordinaire allait permettre de réviser la loi une bonne fois pour toutes. Aujourd’hui, ils se disent déçus et appellent le gouvernement à rectifier le tir en renvoyant le texte lors de la session d’octobre. « Nous ne pouvons dévoiler notre stratégie dès maintenant. Les membres du syndicat se réuniront en assemblée générale au mois de septembre. Le dernier mot leur revient », a indiqué notre conférencier, qui n’a pas écarté la possibilité d’une grève avant la rentrée.

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