logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Ouverture d’un «Centre culturel» à Madjadjuu I Une initiative saluée par toutes et tous

Ouverture d’un «Centre culturel» à Madjadjuu I Une initiative saluée par toutes et tous

Les rencontres wikipedia Site de rencontre très haut de gamme | - Site de rencontre personne vih   Comment rencontrer le zombie yĂ©ti

image article une
Les habitants se battent pour débarrasser ce quartier du sud de Moroni de l’image désastreuse qui lui colle à la peau

 

Des habitants de Madjadjuu ont ouvert un Centre culturel, dimanche 28 juillet, dans ce quartier du sud de Moroni, que beaucoup associent à la vente et à la consommation de produits stupéfiants. Une image contre laquelle les résidents se battent pour mettre fin. Cette fois-ci, avec le soutien de l’association ViaduQ, ils ont ouvert ce lieu censé, essentiellement, contribuer à l’éducation des plus petits.


Il n’en faut pas tellement pour bien faire. C’est, en effet, dans une petite maison en tôles que ce centre a pris ses quartiers ou pourront être menés plusieurs activités éducatives et culturelles.


«Cette initiative de l’association ViaduQ est louable. L’ouverture de ce centre va permettre, à la fois aux enfants et à des personnes plus âgées, de s’occuper dans des activités saines et d’acquérir de nouvelles connaissances. J’espère que ce projet va être viable car c’est l’affaire de tout le quartier», espère Samir Bacar, un habitant.

«Il y a, ici, des gens très biens!»

«Le combat pour faire de ce quartier un lieu paisible ne date pas de l’ouverture du centre culturel. De nombreuses résidants d’autres quartiers en ont une très mauvaise image de Madjadjuu. Ils oublient cette autre réalité qu’il y a, ici, des gens très biens. Nous saluons cette initiative car, à travers elle, nous allons pouvoir soutenir la lutte contre la délinquance. Vous pouvez être sûr que nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin», assure le principal imam de la mosquée du quartier, Youssouf Mmadi.


Selon la présidente de l’association, ViaDuq, le centre va, également, servir de lieu de réflexion pour mener et soutenir les efforts de développement du quartier.
Cette association essaie de relever les nombreux défis qui sont dans différents quartiers de la ville et d’ailleurs et ses projets seraient soutenus par d’autres Ong car comme dit l’adage, «l’union fait la force», a soutenu Nilda Ali M’foungoulie : «Une fois à la bibliothèque, les parents doivent être sûrs que leurs enfants sont entre de bonnes mains», devait-il conclure avant de «remercier le quartier qui nous a ouvert ses portes et les partenaires qui nous ont soutenus».

Sur les traces des artistes

Pour la figure de proue du quartier Madjadjuu, Soilihi Abdallah Moina, l’ouverture de ce centre va aider à l’éducation des enfants. Il a regretté que certains, dans le quartier, n’aient pas jugé nécessaire de venir honorer cette ouverture. Il reste, toutefois, confiant qu’ils seront derrières cette initiative comme ils ont toujours eu à soutenir le développement du quartier. «Nous sommes disposé à apporter tout ce qu’il faut à cette initiative afin de la rendre encore meilleure», s’est-il engagé.


Cela fait un bon moment que des habitants du quartier tentent de changer l’image négative collée à leur quartier. C’est ainsi que des artistes, notamment, ont fait de leur cité un vivier où les danseurs et chanteurs poussent comme des champions. A l’heure actuelle, les danseurs du quartier Madjadjuu, Haïtham Ben Ali, B-boy Kama ou encore B-boy Awax, représentent fièrement les Comores au niveau régionale, continental et même à l’internationale.


Pour leur part, des responsables religieux appellent à se battre pour changer cette image notamment avec la construction de la mosquée, des prêches et l’organisation de conférences sur des thèmes relatifs à l’éducation des enfants.


Après cette cérémonie inaugurale, l’association ViaduQ a rassemblé les enfants pour des initiations à la peinture, au scrabble, aux jeux d’échecs et pour la projection de films de dessins animés à l’intention des plus plus petits.Pour l’heure, cependant, les étagères de la bibliothèque ont grand besoin de plus de livres. Surtout que des enfants ont commencé à y affluer en masse dès l’ouverture du centre.

Commentaires