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Océan indien-Chorégraphie I Danser «pour renforcer nos liens»

Océan indien-Chorégraphie I Danser «pour renforcer nos liens»

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Coproduite par Tché-za et Lalanbik, une création met en scène deux Comoriens, un Malgache, une Mauricienne et une Réunionnaise

 

La compagnie Tché-za et le Centre de développement chorégraphique de l’Océan indien, Lalanbik, ont tenu une conférence de presse, hier mercredi 29 mai à l’alliance française de Moroni (Afm), pour annoncer la sortie de résidence du spectacle «Océan indien».Après une première à la Réunion, cette fois-ci, cinq danseurs vont prester, le 1e juin sur le planché de l’Afm. On y retrouvera la Réunionnaise Cécile Vitry, les Comoriens Mohamed Abdou et Omar Nael, la Mauricienne Marie Wenda Anastasia Elephant et le Malgache Julien Njarasambratra.


«J’aurai aimé créer une chorégraphie avec des danseurs de chaque pays de l’Océan indien pour donner plus de sens à cette création qui appelle à tisser les liens entre ces pays qui ont beaucoup de chose en commun. Faute de moyen, j’ai dû composer avec des danseurs issus d’univers et de pays que je maitrise mieux et qui n’ont pas la barrière de la langue. Mais il faut dire que c’est aussi une question de feeling», a précisé le chorégraphe Seush.


Pour se faire, un budget de quatre-vingt mille euros doit être mis à disposition pour couvrir notamment les déplacements, l’hébergement, le cachet des danseurs, ou encore la communication. «Pour l’heure, nous n’avons pas encore la totalité de ce budget mais je reste confiant. Nous avons choisi de soutenir la Compagnie Tché-za et Salim que je découvre aussi en bon pédagogue qui essaie de transmettre son savoir aux danseurs. C’est un enjeu de développement économique bien qu’on a tendance à l’oublier quand on parle de culture», a soutenu la directrice de Lalanbik, Valérie Lafont.


Pour sa part, Seush dit trouver «regrettable» qu’aux Comores la direction de la Culture n’ai «jamais voulu mettre les moyens pour le développement de la Culture».
Malgré la proximité des pays de l’Océan indien, le chorégraphe comorien rappelle combien il est difficile de circuler et faire circuler la Culture entre eux. «Certes, il y a la mer, mais nous, nous voulons faire à face cela et montrer que la mer peut nous unir. Notre centre, c’est l’Océan indien et l’idée est de valoriser la culture de l’Océan Indien», devait renchérir, à ce propos, la directrice de Lalanbik.


A l’Alliance française de Moroni, on rappelle combien on est «ravi» d’accueillir cette création qui va être précédée d’une table ronde vendredi 31 mai : «Faire tourner ce spectacle est essentiel et on est sûr de le faire. Je pense que nous ferons plusieurs dates dans l’Océan indien et au-delà», a fait savoir sa directrice, Valérie Lafont, qui a tenu à «rappeler» que la Culture est un «facteur de paix et de consolidation des liens entre les peuples».

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