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Le directeur général du Cndrs, Dr Toiwilou Mze Hamadi I «Nous sommes confrontés à de grosses difficultés»

Le directeur général du Cndrs, Dr Toiwilou Mze Hamadi I «Nous sommes confrontés à de grosses difficultés»

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Des capacités d’accueil limitées en passant par les défauts d’équipements modernes, les restrictions budgétaires et l’absence de personnels qualifiés, etc.

 

Pouvez-vous nous résumer les difficultés auxquels le Cndrs est confrontés?


Le Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) est une institution clé pour la préservation du patrimoine culturel, historique et scientifique des Comores. Cependant, il fait face à plusieurs défis qui entravent son fonctionnement optimal et sa mission.Nous faisons face à un déficit d’espace. Les locaux sont insuffisants pour stocker et préserver correctement les documents, livres, archives et autres matériels scientifiques. Cela entraîne une congestion des ressources et une détérioration des conditions de conservation.


De même, la capacité du Cndrs à accueillir des visiteurs, des chercheurs et des étudiants est limitée ce qui réduit l’accès à des ressources importantes.
En outre, il manque d’infrastructures modernes, tels que des équipements de numérisation, des systèmes avancés de gestion de bibliothèque et des installations adéquates pour des conférences et des ateliers.


Cela entrave considérablement l’efficacité des services offerts et limite l’organisation d’activités éducatives et culturelles.
Entretemps, l’institution est également doit faire face à des restrictions budgétaires sévères, ce qui affecte sa capacité à maintenir, développer et promouvoir ses services et collections.


Nous avions obtenu, en janvier 2023, une subvention de recherche qui n’a jamais été honorée jusqu’à janviers 2024 malgré les multiples demandes formulées et adressées à la trésorerie générale du pays.


Pour encourager les actions de bonne gouvernance, un arrêté du ministre des Finances sortant a été signé le mois de février 2023 pour supprimer la subvention de la recherche. De ce fait, la qualité des services offerts diminue, affectant la satisfaction des utilisateurs et la préservation des ressources.
Enfin, nous faisons face à un manque de personnel qualifié et formé.


Y’aurait-il, selon vous, des solutions pour sortir de cette impasse?


Pour faire face à ces multiples problèmes très préjudiciables au fonctionnement de l’institution, je préconise des actions viables, soutenables et durables notamment l’acquisition d’équipements modernes. Investir dans des équipements modernes, notamment des scanners de haute qualité, des systèmes de gestion de bibliothèque et des installations pour les conférences et les ateliers.

Cela concourrait à améliorer l’efficacité des services, à faciliter l’organisation d’événements éducatifs et culturels, et permettrait une meilleure conservation et numérisation des documents.


Il faut aussi augmenter le budget alloué à l’institution par le gouvernement et explorer des sources de financement externes, telles que des subventions internationales et des partenariats privés. Cela permettrait une meilleure maintenance des infrastructures, l’acquisition de nouvelles ressources et l’organisation d’activités de promotion du patrimoine culturel.

Qu’en est-il de la formation étant un centre de recherche?


Il faut organiser des programmes de formation pour le personnel existant et recruter de nouveaux employés spécialisés dans des domaines clés tels que la gestion des archives, la numérisation et la conservation des documents.


Cela améliorerait la qualité des services offerts, augmenterait l’efficacité des projets de conservation et garantirait une gestion professionnelle des ressources du Cndrs.
Je suis persuadé que de telles mesures permettront de renforcer la capacité du centre à servir les chercheurs, les étudiants et le grand public, tout en préservant le riche patrimoine des Comores pour les générations futures.

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