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«La Course des femmes»I Chamsane Miftahou, Reine du jour

«La Course des femmes»I Chamsane Miftahou, Reine du jour

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Les comoriennes ont célébré samedi, avec la désormais traditionnelle course, la journée mondiale de la femme entre la Place de l’indépendance et le stade de Maluzini. Plus de mille de ces dames ont, sous les auspices de l’association “Femme en mouvement”, pris part à l’évènement remporté, notamment, par Chamsane Miftahou

 

Mille douze femmes et jeunes filles ont couru samedi à Moroni la huitième Course des femmes. A ce jeu, c’est l’athlète Chamsane Miftahou qui a été la plus rapide. Du haut de ses 18 ans, elle a marqué, une fois encore, l’édition pour avoir su défendre son titre acquis à la septième édition en finissant le parcours, Place de l’indépendance-Stade Maluzini, devant l’internationale Djahia Djoumoi et Hachimia Badrane. Les trois coureuses ont constitué le podium de la course dont le départ a été donné par la gouverneure de Ngazidja.

“Je suis comblée d’avoir conservé mon titre”, devait déclarer la championne. Sa concurrente et dauphine Djahia Djoumoi a été sa “principale source de motivation”.
Le second podium a été l’affaire de Bérangère Bardin. L’épouse du comédien Soumette Ahmed est arrivée avant toutes les femmes de la génération, des 26-40 ans devant Atturia Ahamada et Zainaba Omar. C’est sous le thème de la lutte contre les violences conjugales que cette journée internationale de la femme a été célébrée.
La troisième et dernière catégorie a été celle des lycéennes qui a été couverte par Hifadhui Salim Hassani arrivée, stade de Maluzini devant Nassabia Soilihi et Sitina Saïd Youssouf. Peu après la course, la septième de la catégorie, Raoudhoi Abdillah, a déclaré avoir été fière d’avoir dignement représentée son établissement. “Je ne m’attendais pas à finir la course en si bonne place. Je remercie mon école pour m’avoir fait confiance”, s’est réjouie l’élève du collège rural de Moroni-Coulée.


La course s’est déroulée sans incident notable. Cependant, pour ce qui est de son organisation générale, c’est sans doute la pire de toutes les éditions de cette course de Femme en mouvement. “Nous nous excusons pour les anomalies constatées notamment pour ce qui est de l’affectation des dossards. Nous avons pris acte de toutes les remarques qu’on nous a faites”, a reconnu la chargée de communication de Femme en mouvement, Chadia Hamadi.
La course du samedi n’a pas connu la même ambiance festive que lors de précédentes éditions. Aucune sonorisation n’a été prévue au niveau du point de départ pour la diffusion des derniers conseils et consignes, des participantes qui n’ont pas eu de dossards ont dû courir sans.
S’il fallait absolument accorder un bon point à l’évènement, ce serait au niveau de la sureté et la sécurité de la course qui avait été parfaitement bien assurée par la Gendarmerie nationale.
Rendez-vous, dans une année.

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