Le gouvernement “a pris acte” la volonté de la Fédération de football des Comores (Ffc) de reprendre ses activités sportives suspendues le 20 mars dernier en raison de l’épidémie de covid-19. Le gouvernement aurait débattu sur l’opportunité de cette reprise des compétitions de la Première division lors de son conseil du mercredi dernier, mais aucune n’a été prise. Son porte-parole, le ministre Houmedi Msaidié, l’a confirmé à la presse. “Le ministre des Sports a sollicité l’autorisation du gouvernement pour reprendre les championnats de football. Du fait de la crise qui secoue le sport planétaire, nous allons prendre le temps d’étudier le sujet”, devait-il préciser.
Toutefois, le porte-parole du gouvernent a assuré, lors de son compte rendu, que la proposition du ministre des Sports allait être examiné et que “tout sera connu mercredi prochain”.L’instance dirigeante du ballon rond national a fait part, depuis fin juillet, de son souhait de voir reprendre les matchs de la Première division en tenant compte des conditions et des exigences de l’autorité publique, notamment du respect les mesures barrières de distanciation sociale et physique.
Il faut savoir que la Confédération africaine de football avait rendu public, la semaine précédente, les dates de reprise de sa compétition interclubs. Ainsi, la coupe de la Caf devra débuter le 22 septembre avec ses demi-finales. Pour la Ligue des champions, “les matchs se joueront à domicile et à l’extérieur, en aller-retour, entre le 25 septembre et le 3 octobre. La finale va se disputer soit au Maroc, soit en Egypte le 16 ou le 17 octobre prochain”. Toutes ces rencontres se dérouleront à huis clos, coronavirus oblige. La décision du gouvernement comorien devra, donc, tenir compte de ce dispositif continental.
Dans tous les cas et si l’on en croit le ministre des Sports, le championnat comorien se jouera dans des conditions “un peu particulières” : “Nous avons proposé au gouvernement qu’il se dispute à huis clos au stade de Maluzini ou à celui de Hombo”, a précisé Nordine Ben Ahamed Abdallah, le 6 août dernier dans ces mêmes colonnes.
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