logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Les journalistes d’Al-watwan dénoncent une attitude déplacée du coach des Cœlacanthes

Les journalistes d’Al-watwan dénoncent une attitude déplacée du coach des Cœlacanthes

Site de rencontre femmes russes gratuit Ou trouver prostituees gta 4 | - On se rencontre par hasard   Rencontres cremieu

image article une
Les Comoriens attendent beaucoup de dignité et de responsabilité de la part de ceux qui les représentent, y compris du sélectionneur des Comores, Amiredine Abdou.

 

Lors de sa conférence de presse d’après match, contre l’Egypte, le sélectionneur des Comores s’en est pris à notre journaliste-photographe, Ibrahim Youssouf. Amiredine Abdou n’a pas apprécié la question qui lui a été posée par notre collègue. Pourtant, elle paraissait normale. “Vous jouez trop à la défensive. Pourquoi ce choix de jeu alors que vous disposez des bons attaquants?”. Telle a été la question de notre collègue. Mais la réponse du technicien des Cœlacanthes n’a pas été anodine. “Arrêtez de me poser des questions stupides et bêtes”, a rétorqué Amiredine Abdou, aux prises d’une colère inouïe.

Manque de diplomatie

Pour le sportif, la question s’avère maladroite et inutile. Mais il n’y a eu aucune raison qu’il se soit énervé jusqu’à offenser le journaliste. Alors que le sélectionneur s’est réjoui auparavant pour n’avoir encaissé aucun but en deux matchs.
Dans un entretien fait avec Al-watwan, mercredi 6 novembre, il a avancé qu’”il ne faut surtout pas qu’on prenne un but à Lomé”. L’objectif a réussi grâce à son schéma tactique de 4-4-2. C’était donc un jeu et choix défensif.
La question d’Ibrahim Youssouf a été logique. Sauf que la réponse du sélectionneur a choqué plus d’un et a été indigne d’un professionnel. Amiredine Abdou est monté au créneau alors que son capitaine Nadjim Abdou s’est lancé à l’échange. “Nous avons gagné avec le Togo à l’extérieur par 1 but à 0. On a fait un match nul contre l’Egypte, on avait la possession de balle et les meilleures occasions. Il faut voir le résultat, surtout qu’il soit positif”, s’est-t-il défendu. De l’avis des confrères présents à la conférence, “Amir aurait pu répondre la question avec un peu de diplomatie. Ou le faire comme son capitaine au lieu de malmener notre confrère, pour rien”.
Amiredine Abdou n’avait aucun droit de traiter les journalistes de la sorte et surtout notre collègue, jusqu’à aller dire “vous me faites chi…”. C’était un peu trop surtout quand on sait tout le mal que se donne la presse comorienne, Al-watwan en particulier, pour couvrir les compétitions des Cœlacanthes et assurer leur promotion s’il le faut. Les Comoriens attendent beaucoup de dignité et de responsabilité de la part de ceux qui les représentent. Les médias nationaux n’ont apprécié guère la réaction d’Amiredine Abdou et espèrent que cela soit sa dernière sortie déplacée.

Elie-dine Djouma

Commentaires