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Le volleyball face au covid-19 I S’aligner sur les calendriers internationaux

Le volleyball face au covid-19 I S’aligner sur les calendriers internationaux

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La Fcvb n’a plus de rencontres Ă  organiser Ă  Ngazidja hors mis la finale rĂ©gionale du championnat. Un nouveau calendrier des compĂ©titions est adoptĂ© avec comme objectif de “s’aligner sur l’ensemble de l’activitĂ© au niveau rĂ©gional, de la zone 7 et international”.

 

Aucune association sportive n’est en activité en cette période de crise sanitaire mondiale. La pandémie du coronavirus tient tous les sportifs hors des pelouses, des pistes et des planchers. Celle du volleyball comorien ne fait pas exception. Elle n’a toujours pas ouvert sa saison
Peu avant la décision de l’autorité publique d’interdire “les rassemblements de plus de vingt personnes” dans le cadre de la lutte pour la prévention contre le coronavirus”, la Fédération comorienne de volleyball (Fcvb) avait ou presque bouclé toutes ses compétitions. “Nous n’avons plus de matchs à jouer à Ngazidja mise à part la finale du championnat régional. Cette année, nous avons un nouveau calendrier d’organisation de nos compétitions. Nous avons opté pour ce changement de programmation afin de pouvoir nous aligner sur les calendriers internationaux”, a expliqué le président de la Fcvb, Madiane Mohamed Issa.

Dans ce nouveau dynamisme, sa structure entend harmoniser ses calendriers régionaux. Elle espère, surtout, voir celles de Mwali et de Ndzuani intégrer ses nouvelles programmations. En 2019, “elles n’ont pu être à jour pour des raisons aussi bien d’équipements que techniques. Nous espérons que cela sera possible cette année, histoire de donner le temps qu’il faut à notre administration et à nos clubs de mieux préparer la saison. Cela est valable pour toutes les équipes au niveau local comorien, mais aussi de la zone 7, régional et international”, rappelle le patron du volleyball comorien.

“On ne chôme pas”

En dépit de l’absence des volleyeurs sur les planchers imposée par le covid-19, la Fcvb continue à remplir ses devoirs de membre de la zone 7 et de la région de l’Océan indien.Dans ses droits et devoirs, l’institution de Madiane Mohamed Issa prend part à un certain nombre d’enquêtes diverses : “Nous établissons des rapports, nous concevons également des projets en vue de développer notre sport et notre fédération. Ces travaux administratifs sont en cours même s’il n’y a pas d’activités pratiques sur les terrains”.Par ailleurs, la Fcvb est membre de la Commission d’organisation des compétitions de la Confédération continentale et, à ce niveau également, “il y a des choses à faire”. Durant cette crise du covid-19, la Fcvb continue, en outre, de préparer son assemblée générale. Son organisation est retardée par la situation sanitaire actuelle. C’est d’autant plus dommageable que ce rendez-vous fait partie des activités prévues par le ministère des Sport et le Comité national olympique. “Cela demande un budget conséquent. Il doit regrouper tous les membres la fédération et les dirigeants de nos clubs affiliés. Ne pouvant pas, à elle-seule, supporter le coût financier, la Fcvb se démène pour obtenir l’appui d’autres institutions”, assure-t-on.

Durant cette très trêve sportive obligée, et vu que les Comores de disposent pas encore de gymnase, l’instance comorienne planche avec la fédération internationale de la discipline (Fivb) sur un projet de fourniture d’une plateforme d’un terrain out-door, ce sol synthétique qui peut équiper le plancher d’un terrain de volleyball à l’air libre. “J’espère que ce projet sera éligible et retiendra l’attention des hautes instances du volleyball mondial”.
A l’heure actuelle, la Fcvb projette d’établir les calendriers de sa nouvelle saison. Ce travail est en cours à en croire, son président qui ne veut cependant pas se hasarder à faire des projections sur l’évolution de la pandémie. “On espère qu’elle sera vite éradiquée. Nous élaborons des hypothèses et jusqu’à preuve du contraire, tous les travaux qu’on conçoit sont pour l’instant à l’état de projet”, se désole, presque, le résident.
En attendant, on croise les doigts.

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