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Le Comité olympique et sportif des îles Comores (Cosic) a reconnu avoir raté ses Jeux africains de la jeunesse (Jaj) d’Alger. Les Comores ont été représentées par quatre concurrents en athlétisme, haltérophilie et au karaté. Tous ces jeunes des moins de 17 ans ont fait des contre-performances. Le chef de mission de la délégation comorienne a essayé d’expliquer les raisons de cet échec. Après avoir rappelé que les Jaj sont organisés par les Comités nationaux olympiques, il a imputé cet échec à «l’impréparation et à un défaut de collaboration de la Fédération d’athlétisme». Mais aussi des raisons climatiques. «Durant la période des jeux on avoisinait facilement les 42 degrés. Cette météo a défavorisé nos jeunes coureurs.
Adieu Buenos Aires 2019
Mais ces contre-performances sont, également, dues à l’absence d’un encadrement sérieux» qui a fait qu’on n’a avait pas, forcément, retenu les meilleurs athlètes. «Les sélections n’ont pas été faites par les sélectionneurs nationaux des trois disciplines. En athlétisme, par exemple, on s’est contenté des coureurs disponibles parmi ceux qui ont pris part aux jeux des jeunes de l’Océan indien djiboutiens», a-t-il précisé.
Le seul athlète à avoir donné le sourire à la délégation a été le karateka Alhousseine Ben Ali Mohamed. «Il a gagné son premier combat contre un Ivoirien avant d’être éliminé en quart de finale par un Béninois. Il a perdu ses deux épreuves de kata devant un Congolais de la République démocratique et un Algérien», a rapporté le chef de mission. Cela signifie-t-il, au total, que le Cosic n’avait que le seul souci de participer aux jeux algériens?
Une chose est sûre : ’échec comorien à Alger a fermé la porte aux athlètes comoriens pour les Jeux olympiques des jeunes de Buenos Aires en 2019. «Nos athlètes n’ont pas réussi à faire les minimas pour les qualifications de Buenos Aires. Nous avons compris qu’il y a un gros travail à faire au niveau des fédérations, surtout dans leurs sports de base», a conclu Ali Mohamed Papa.