L'association Femmes en mouvement (Fem) a présenté, mercredi dans les locaux de la direction national du Projet palu, son bilan de "La course des femmes" édition 2020 en présence de la presse. La présidente de l'association, Hadidja Alimoundhirou, a déclaré ne pas être, personnellement, satisfaite de la qualité de l'organisation de cette édition notamment au niveau de sa préparation qu’elle a qualifié de "mouvementée".

La trésorière de la Fem, Nadhufa Hamadi, se souvient, à ce propos, des "acrobaties et adaptations" auxquelles elles ont dû trecourir à cette occasion au dernier moment. "Nous avions prévu six-cent participantes, mais on s'est retrouvé finalement avec mille cent-douze coureuses du fait que nous avions fusionné notre course avec celle de la gouverneure de Ngazidja". Cette dernière avait obtenu de rattacher à la course certaines activités de la journée du 8 mars et avait invité les lycéennes à participer massivement à cette fête sportive féminine.
Les organisatrices se souviennent que certaines coureuses avaient même pris part à l'événement, de la Place de l'indépendance au Palais du peuple, "sans leurs dossards".

Rendez-vous “vers”le 25 novembre 2021 !

Une preuve du désordre qui avait émaillé la course même si, soutiennent-elles, "la course a réussi et l'ambiance a été au rendez-vous".
Financièrement, L'association Fem a peiné pour aboutir à ses fins. Selon la financière, Nadhufa Hamadi, elles avaient évalué un budget provisionnel de 7,7 millions de francs, mais avec la fusion des deux courses, tout aurait été chamboulé à tel point qu’elles se retrouvent, aujourd'hui, avec une dette d’1 million de francs. "Toutefois, devait ajouter la trésorière, des partenaires nous ont soutenu et nous avons pu récolter, aussi, près de deux-cent-cinquante mille francs avec les frais d'inscription".

L'une des conférencières, Nouhère Bafakihi, a rendu hommage aux "fidèles partenaires" de la course des femmes citant, entre autres, la fédération d'athlétisme, l'ambassade de France à Moroni, Exim bank, la coopération française, la gendarmerie nationale et le docteur Moundhirou Mohamed Djoubeire.

Après la discussion sur le bilan, la Fem a annoncé que la prochaine édition allait avoir lieu autour du 25 novembre 2021, date de la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes. "Nous allons laisser la journée du 8 mars à la gouverneure de Ngazidja qui pourra, ainsi, organiser sa course des lycéennes même si nous allons évidemment la soutenir".Femme en mouvement, c'est onze ans d’existence et huit éditions de ''La femme dans la course" qui, cette dernière, a vu le jour le 3 août 2009 et rencontre, depuis, un "succès certain" auprès du public.

Avant de boucler la rencontre, sa présidente a félicité ses membres pour la pérennisation de cet évènement.
"Nous avons organisé huit éditions, elles ont, toutes, été une réussite au niveau de l'organisation exceptée celle de cette année", devait-elle conclure.

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