La Fédération comorienne de gymnastique a formé, du 12 au 17 septembre, dernier dix-huit encadreurs en gymnastique artistique à la salle de combat de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (Injs) à Moroni sous les auspices de l’expert suisse, Emmanuel Demartini.
Le stage qui a consisté en des cours pratiques et des séances théoriques, a commencé par des cours général sur l’éthique, la méthodologie, la planification, la préparation physique, la gestion des blessures.
A propos d’éthique, un des participants, Kaed Ali Ibrahim, a confié que l’expert a beaucoup insisté sur «le droit des enfants de faire du sport notamment, la gymnastique et d’être protégés surtout contre les violences sexuelles». Au niveau des séances pratiques, le formateur a, avec les moyens du bord, appris aux participants les différentes épreuves de gymnastique notamment la gymnastique au sol, au cheval d’arçons, au saut de cheval, aux barres parallèles et à la barre fixe. «Malgré des conditions vraiment limites, l’essentiel a été fait», positive Kaed Ali Ibrahim.
La formation a été clôturée, le mardi 17 septembre, sur une cérémonie honorée de la présence du président du Comité national olympique. Ibrahim Mze Mohamed a, à cette occasion, rendu hommage à la fédération «pour les efforts consentis» pour donner sens à cette discipline» : «Nous l’avons programmé pour les prochains jeux des îles 2027 grâce au dynamisme de ses responsables qui se battent pour développer la gymnastique aux Comores», dit-il avant de saluer l’expert Emmanuel Demartini et le président de la fédération, Madiane Mohamed Issa.
Après la remise des attestations de participation, Emmanuel Demartini a soutenu que «l’organisation du stage a été parfaite tenant compte des moyens et de la logistique qui ont été mis à notre disposition, mais aussi grâce à l’assistance du président de la fédération». «J’ai pu avoir des informations intéressantes sur les Comores avant mon arrivée ici, ce qui m’a permis d’anticiper mes cours. On a travaillé sur la gymnastique artistique qui nécessite des infrastructures très lourdes et particulières comme les tapis et les anneaux», a-t-il précisé.
Enfin, le technicien a avoué : «c’est un peu compliqué car on a dû improviser pour faciliter la compréhension des stagiaires et leur donner les moyens d’effectuer les exercices que je leur avais donnés». Pour finir, il l’a conseillé de penser à organiser des compétitions et d’encourager les entraineurs pour qu’ils puissent partager leurs connaissances avec les plus jeunes athlètes.
