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Football : Zainoudini Msoili ou le portrait d’un champion

Football : Zainoudini Msoili ou le portrait d’un champion

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Il a été formé à l’Institut national de la Jeunesse et des Sports de Yaoundé d’où il est revenu avec un Certificat d’aptitude et de professorat d’éducation physique et sportive (Capeps) ou Master II de sport. L’enfant de Mbeni, par sa mère, et de Nyumamilima ya Mbwankuu, par son père, est le sélectionneur de l’équipe nationale de football des moins de 17 ans et dirige le banc de touche des Moroniens de l’Us Zilimadjuu. Son rêve : entrer dans le palmarès des coachs champions des Comores et vainqueur de la Coupe des Comores.

 

Le football est son métier. Sa profession : éduquer les jeunes scolaires et entrainer des clubs de première division et des sélections nationales des jeunes. Il n’est pas arrivé au sport par hasard, il a été formé à ça au Cameroun, à l’Institut national de la Jeunesse et des Sports de Yaoundé d’où il revient avec un Certificat d’aptitude et de professorat d’éducation physique et sportive (Capeps) ou Master II de sport.


Lui, c’est Zainoudini Msoili, 35 ans. Il est sur les stades en tant qu’entraineur assistant technique à l’académie Twamaya de Mitsamihuli. L’enfant de Mbeni, par sa mère et de Nyumamilima ya Mbwankuu, par feu son père, est le sélectionneur de l’équipe nationale de football des moins de 17 ans et dirige le banc de touche de l’Us Zilimadjuu. Zainoudini Msoili vient de s’arroger la troisième marche du podium des derniers jeux de la Cjsoi à Djibouti.
Plutôt discret, “Dine” comme le surnomment ses intimes, évite les projecteurs de l’actualité.

Bosseur né

En 2014, il a remporté la médaille d’or des mêmes jeux avec la même sélection. En 2001, il en a été médaillé de bronze à Madagascar cette fois en tant que joueur sous les ordres, alors, de Mohamed Chamité et en tant que capitaine de l’équipe. Autrement dit médaillé de trois tournois de football. Ce succès n’a pas transformé le champion. Peu se doutent que Zainoudini c’est ce bosseur aux multiples performances.


L’entraineur diplômé de la Licence C de la Caf, Mohamed Aziz Mouigni Azir revient sur la personne de son collègue. “Certains racontent que Zainoudine est un chanceux, que ce sont les résultats qui viennent vers lui. En fait, ils ignorent que c’est un bosseur né, un pro qui sait ce qu’il fait. Sinon, il n’allait pas engranger autant de consécrations”, remet-il en ordre.


L’actuel coach de Bonbon ndjema a toujours joué dans son Mbeni natal. Il y a fait sa carrière au sein de l’Us Mbeni. “Il a disputé la D1 en 2003 avec l’Usm”, se souvient le jeune milieu de terrain du club, Saïd Omar. En 2012, il allait diriger le même club depuis la touche avant de faire un bref passage à Mbube club de Wela. Zainoudini fait partie de la première promotion de la Licence C de la Caf. Ce fanatique de Zinedine Zidane vise le titre national avec l’Usz : objectif : “entrer dans le palmarès des coachs champions des Comores et vainqueur de la Coupe des Comores”. A l’en croire, il aurait le groupe qu’il faut pour réaliser ce rêve.

Une rigueur “payante”

Zainoudini est connu par son travail tactique. Il est le pionnier du succès des Comores contre le Mozambique, lors des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations U17 de 2017. Son jeune défenseur chez ces juniors, Ibn Ben Mmadi Abdou alias Touta, acquiesce : “coach Dine a une bonne vision du jeu. Il est défensif et adore jouer souvent en contre-attaque”. Ce système de jeu n’enchantait pas, particulièrement, son adjoint aux jeux de Djibouti, Nourdine Erchaiddidine.

“Il y avait un problème entre moi et l’entraineur Zainoudini par rapport à ses choix tactiques et les changements qu’il tenait toujours à opérer en cours de jeu”, tranche le sélectionneur adjoint. A propos de ce différend, le seul qu’il ait rencontré sur un banc de touche, Dine raconte : “Il était dû à une proposition de changement que m’avait fait mon collègue, rien de plus”, clôt Zainoudini.


Aujourd’hui, ses dix-huit protégés aux jeux djiboutiens le considèrent comme le meilleur entraineur qu’ils n’aient jamais eu. “Coach Dine est très exigeant certes, mais cette rigueur paie toujours”, a constaté le Coelacanthe cadet et milieu de terrain de Volcan club de Moroni, Nakib Djeff Saïd.


Dine travaille quotidiennement avec Bonbon ndjema lorsque les Coelacanthes U17 ne sont pas en compétition. Ce père de quatre enfants, dont deux jumelles, est l’époux de la comptable de la fédération de football, Achata Mohamed Chanfiou. Zaindoudini et le sport c’est une histoire interminable. Son plus grand regret ? La fermeture de l’académie Twamaya dont il espère voir reprendre service à la prochaine rentrée scolaire.


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