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Football . AprĂšs la Can 2023 Stefano Cusin I «On peut jouer n’importe quelle Ă©quipe»

Football . AprĂšs la Can 2023 Stefano Cusin I «On peut jouer n’importe quelle Ă©quipe»

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Le coach des Coelacanthes A estime que sa formation peut se rĂ©vĂ©ler meilleur que plusieurs autres qui avaient pris part Ă  l’édition ivoirienne

 

Quelles leçons avez-vous appris de la Can 2023 par rapport à votre équipe?


Je n’ai pas à comparer les équipes qui ont participé à la Can avec la nôtre. Je pense, cependant, que notre groupe peut parfaitement rivaliser avec beaucoup d’entre elles. Certes, on a perdu deux places au classement Fifa, mais c’est parce qu’on n’a pas joué en janvier et février. Il suffira de faire deux bons matchs pour repartir.


Pour ce qui de la Can, j’y étais pour regarder les équipes contre qui on va jouer après le tirage au sort des éliminatoires de la Can 2025. On aura ainsi une idée sur l’équipe, sur son jeu, son état d’esprit, etc. Au total, nous n’avons pas de problèmes particuliers, on peut jouer n’importe quelle équipe. Je ne dis pas qu’on va nécessairement gagner, mais qu’on peut rivaliser d’égal à égal.

Une équipe vous a particulièrement impressionnée?


La surprise pour moi ce fut l’Afrique du sud. Je trouve qu’ils ont bien joué, je ne m’y attendais pas du tout. Certes, ils ont profité du bloc de Mamelody sundowns, mais au niveau du ballon, ils ont fait de très bons matchs. Personnellement, ils m’ont beaucoup impressionné.
Le Nigeria, a de grands joueurs, mais il m’a plutôt déçu. Ce fut une équipe défensive avec quelques contre-attaques avec Ademola Lookman et Victor Osimhen devant.

El l’équipe hôte…


…. La Côte d’Ivoire a gagné mais il y avait plusieurs choses à retenir dans son parcours. Leur premier tour a été un désastre. Après, elle gagne sur un penalty et marque à la dernière minute. Contre le Mali, ils ont été dominés pendant quatre-vingt minutes avant de parvenir à tout chambouler en cinq minutes. Elle n’était pas arrivée à se libérer de la pression qui pesait sur lui.


Quand ils ont perdu par quatre à zéro contre la Guinée équatoriale et que tout le monde les avait enterrés en sachant qu’ils allaient jouer le champion en titre (le Sénégal, ndlr), là ils se sont libérés. Lorsqu’ils ont gagné contre le Sénégal, c’était la Can qui était gagnée parce qu’à partir de là, ils ont repris confiance.

Des équipes comme le Nigéria, l’Afrique du sud ou le Cap Vert ont été bons défensivement alors qu’il y a eu plusieurs buts comparé à la Can camerounaise…
… La tendance dans cette Can-ci, c’était le courage. Les équipes jouaient très haut et attaquaient, notamment des formations modestes comme la Namibie et la Guinée équatoriale.

Elles ont fait montre de beaucoup de courage et d’une grosse envie de marquer. Il y a eu beaucoup de buts, du beau spectacle et de la qualité.
Mais pour nous, l’importance et de connaitre ces équipes. Nous attendons que les groupes des éliminatoires de la Can 2025 soient établis.

Quand vous préparez un match, vous devez avant tout compter sur vos propres forces. Puis, sur la base des forces et des faiblesses de votre adversaire vous allez pouvoir choisir d’aligner un joueur par rapport à un autre. Mais il faut que l’équipe ait une identité précise.

Après le tirage au sort de la campagne de la Can 2025 prévu en juin, estimez-vous avoir suffisamment le temps de vous préparer?


Bien sûr. En club, ça se passe comment? Vous jouez le dimanche et mardi, et le dimanche suivant vous jouez encore, et ainsi de suite. Nous connaissons déjà la date des matchs. Deux mois c’est suffisant pour préparer deux rencontres. Nous attendons juste de connaitre nos adversaires. Nous allons revenir sur leurs derniers matchs, les visualiser et faire les coupures des séances. Nous aurons largement le temps de le faire.

Propos recueillis par
Elie-Dine Djouma

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