logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Entretien avec Mohamed Abdou Mbechezi I «Je suis quelqu’un de résolument tourné vers l’avenir»

Entretien avec Mohamed Abdou Mbechezi I «Je suis quelqu’un de résolument tourné vers l’avenir»

Rencontres rares ddo A la rencontre des lamas | - Como relampago como un avion tu llegaste y encontre el amor   Rencontre pour adi

image article une
Le nouveau président de la Fédération comorienne de boxe (Fcb) est rentré hier d’Alger où se tenait le congrès électif de la Confédération africaine de boxe qui a porté le Camerounais Bertrand Mendouga à la tête de l’instance. Aussitôt arrivé à Moroni, il nous a accordé un entretien au cours duquel il est revenu sur ses projets. Mais pas que.

 

Quelle a été votre position rapport à l’élection du nouveau président?

C’est la première fois depuis mon élection à la tête de la fédération que je prends part à un grand rendez-vous international. Cette assemblée élective m’a permis de véhiculer un certain nombre d’idées et fait campagne pour celui qui me semblait à même de relever les nombreux défis qui attendent la boxe africaine.

Quelle est votre relation avec le nouveau président?

Dès ma première rencontre avec le grand frère Bertrand, la mayonnaise a pris. Depuis, j’entretiens une excellente relation avec lui et son bureau exécutif. Ainsi qu’avec la fédération camerounaise de boxe.

La boxe locale a raté plusieurs assemblées générales électives, cela représente quoi pour vous d’avoir participé au congrès d’Alger?

Je ne vais revenir sur passé. Je suis quelqu’un de résolument tourné vers l’avenir. Cette première participation m’a mis dans l’ambiance de la famille africaine de la boxe. Je profite de cette occasion pour remercier le président sortant, Saïd Mohamed Mdahoma, qui était avec moi à Alger et qui m’a été d’une très grande utilité. Il m’a donné le relais des dossiers et projets qu’il gérait avec d’autres fédérations africaines et avec l’Iba. Je tiens à dire que ce geste démocratique entre le président sortant et le président entrant a été salué comme il se doit par l’Afbc habituée à des passations houleuses et tendues dans de nombreuses fédérations du continent.

Où en êtes-vous avec vos projets dans la boxe comorienne?

Nous sommes très confiants. Et ce congrès nous a confortés dans cette confiance car nous avons senti la disponibilité de la famille de la boxe à nous accompagner. Mais nous reviendrons plus en détail sur cela très prochainement pour parler des partenariats en discussion avec les fédérations du Sénégal, du Maroc, de la Côte d’Ivoire, du Gabon et des projets en construction avec l’Iba et l’Afbc.

Lors des premiers Jeux sportifs des Comores organisés en début du mois par le Cosic, la boxe a été l’une des disciplines qui a attiré le plus de public, cela signifie quoi pour vous?

C’est à la fois une grande satisfaction et une source de motivation. Nous avons apporté la preuve que la boxe est populaire. Il lui manque des espaces d’expression simplement et mon équipe et moi en faisons une priorité. Nous devons pouvoir accueillir les amoureux de la boxe dans de bonnes conditions. Nous vous en dirons plus dans un avenir proche.

Quel est votre avis sur les handballeurs qui se sont évanouis dans la nature à la Réunion à l’occasion de la coupe des clubs champions de handball de l’Océan indien ?

Je suis troublé par cette affaire. Je ne comprends pas comment des gens aient pu insister pour faire voyager des athlètes, alors que la compétition à laquelle ils devaient participer avait commencé depuis trois jours et que la réservation d’hébergement avait été annulée. Les visas délivrés avaient alors quel objectif puisque les athlètes avaient raté l’avion et donc la compétition. Les responsables de cette affaire ne sont pas les athlètes. Il faut les chercher ailleurs et des deux côtés.
Le souvenir des Jeux de 2015 est vivace dans ma tête. Je demande au Comité olympique, qui n’a pas été associé à cette affaire, de refuser les voyages de sportifs pour la Réunion et la France. On pourrait imaginer que certains s’évertuent de temps en temps à mettre les Comores au pilori et à fournir du grain à moudre aux médias.

Commentaires