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Entretien avec le Coelacanthe Fouad Bachirou : «Nous avons des matchs difficiles à négocier à l’extérieur»

Entretien avec le Coelacanthe Fouad Bachirou : «Nous avons des matchs difficiles à négocier à l’extérieur»

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La pandémie du coronavirus a mis toute la planète foot à genou. Elle impose des nouvelles méthodes d’entrainement chez certains clubs. Tels que Malmö ffc, club du Coelacanthe Fouad Bachirou. Le milieu de terrain comorien dévoile ses nouvelles programmations et sa nouvelle vie en Suède durant cette période particulière. Entretien…

 

Le championnat suédois est suspendu en raison du covid-19. Comment organisez-vous vos journées en cette période de crise sanitaire?

Au niveau de l’entrainement, on travaille toujours. Ici, le pays n’est pas en confinement. On a donc les moyens de nous entrainer et nous le faisons tous les jours sauf dimanche. Ça ne change pas beaucoup au niveau de mon organisation quotidienne et de mon emploi du temps. Je me rends aux entrainements tous les matins.

En Suède, on enregistre une dizaine de milliers de cas du covid-19, selon l’Oms. Comment vous organisez-vous pour maintenir la forme?

Je ne pense pas que ces chiffres soient bons. Ici il y a eu à peu près mille morts pour l’instant. Comme je le disais, le pays n’est pas en confinement, les gens peuvent sortir, les restaurants et les magasins sont ouverts, mais il y a moins de monde dans les rues. A l’entrainement, on se trouve directement sur le terrain pour éviter de nous retrouver dans les vestiaires. On essaie de réduire les contacts au maximum. En outre, chacun travaille physiquement chez soi, avant de venir à la phase technique. Si on devait rester à la maison, nous avons les équipements qu’il faut tels que des vélos, des poids, par exemple, fournis par le club.

On vous voit parmi d’autres sportifs sur le spot de sensibilisation du covid-19 aux Comores.

C’était important de le faire parce que c’est le pays d’où on vient et qu’on représente, c’est notre fierté. On doit faire en sorte que tout le monde prenne conscience et soit sensibilisé sur ce qui se passe dans le monde. Ici, on essaie d’aider autant que faire se peut les gens qui sont dans le besoin, par exemple les personnes âgées qui ne peuvent vraiment sortir et qui ont besoin de repas.


En 2009 et en février 2020, Malmö a été éliminé en seizième de finale de l’Europa league. Comment expliquez-vous le fait que vous n’arrivez pas à passer ce cap?

C’est un niveau assez dur. Déjà, c’est une fierté qu’on soit arrivé à ce niveau-là en sachant qu’en Suède, nous ne reprenons pas le championnat en février et n’avons donc le même rythme que les autres clubs européens. Mais il faut aussi être réaliste et savoir qu’on croise des clubs comme Chelsea ou Wolfsburg qui font partie des grosses équipes d’Europe. Chaque année, on progresse, on essaie de mieux faire. Nous sommes déjà très contents d’arriver à ce stade de la compétition. C’est la consécration du bon travail que nous faisons depuis quelques temps.

Les Comores occupent la première place du groupe G, des éliminatoires de la Can 2021, devant le Kenya, l’Egypte et le Togo. Quels sont les chances des Coelacanthes de se maintenir à cette position jusqu’à la fin de cette campagne?

On a très bien commencé, on était dans une bonne période et avions un bon rythme. Il faut qu’on continue dans ce rythme-là, à aller chercher quelques points à l’extérieur, et prendre les points à la maison. C’est ce qui va être la clé pour rester dans le haut du classement. On a des chances. Mais nous avons encore des matchs très difficiles à négocier à l’extérieur. Je pense qu’il faut qu’on soit solide à l’extérieur et bon chez nous.

Les qualifications de la Can 2021 sont suspendues. Pensez-vous que ce report soit un avantage ou un désavantage pour vous les Coelacanthes?

On ne peut jamais savoir, mais il est vrai qu’on était sur une bonne côte et en pleine confiance. On aurait bien voulu affronter le Kenya à la date initiale, mais il y a des choses plus importantes qui se passent en ce moment. Maintenant, on doit pouvoir garder cette confiance on y travaille.
La bonne nouvelle, ce qu’on aura un peu plus de temps devant nous pour nous préparer, comme eux. Ce n’est que partie remise. C’est à nous d’être bon le jour J. C’est ce qui est important et pas ce qui s’est passé avant. C’est un match très important pour nous.

Par rapport au covid-19, quels conseils donneriez-vous aux jeunes Comoriens?

De suivre les consignes d’hygiènes recommandées, de réduire au maximum les contacts avec les gens. C’est la seule façon de combattre ce virus, de se protéger soi-même et de protéger la famille et les amis. C’est un virus qui se transmet très rapidement. Il suffit qu’une personne l’attrape pour que ça fasse énormément des dégâts.
Espérons que tout cela finira bientôt Inshallah. Nous pourrons ainsi tous nous retrouver sur les stades, supporter l’équipe nationale et prendre du plaisir.

Propos recueillis par
Elie-Dine Djouma

 

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